[Event] He's Alive!!! [Privé Balthazar]

Je dormais paisiblement quand je sentis Zeck entrer dans la pièce. Je respirais profondément le laissant faire, me manipuler pour me réinstaller. Je le sentis aussi remonter le draps jusqu'à ma taille. Je souriais et je le sentis replacer ma tête... c'est vrai que c'était mieux. Enfin... je dormis encore un peu paisiblement. J'étais bien ouai, je me réveillais doucement et je le vis dormir sur la chaise à coté de moi, je me redressais un peu gêné d'être si dévêtu, je me levais et je remis mon haut pour me cacher un peu. Je regardais Zeck dormir un peu... je lui volais son lit et je ne voulais pas lui enlever son confort. Je baillais et me levais. Je lui touchai la main pour contrôler sa température. Tout ceci me ramenait sur terre... avec mon meilleur ami.

Nos nuits ensemble depuis gosse, on dormait dans les bras l'un de l'autre... et quand un était malade, l'autre le veillait toujours la nuit jusqu'à s'endormir par terre, à coté ou sur une chaise tout comme Zeck. Qu'il prenne ainsi soin de moi. J'étais vraiment perturbé là. Qui est-il? Pourquoi est-ce qu'il est si gentil hein? Pourquoi? J'aimerais bien que l'on me répondre là. Enfin là immédiatement personne ne me répondrais. Je baillais et prend la couverture je m'installais sur les genoux de Zeck me blotissant contre lui et je le couvris pour lui tenir chaud et parce que je me sentais bien. Je ne savais pas si je l'avais réveillé ou non mais je lui murmurais:

- Va dans le lit je prends la chaise... ou on dort les deux dans le lit... je te laisse pas le choix... Alors bouge ton cul...

Je somnolais à moitié le laissant faire ce qu'il avait à faire replongeant à moitié dans les bras de morphée, j'essayais de rester éveiller le temps qu'il bouge.

311 mots 5 Rubis MT

Le sommeil l'avait gagné, il s'était endormi et ne rêvait pas forcément de choses très gaies, du moins il aurait préféré rêver d'autre choses mais quelque part c'était un peu comme un appel a un deuxième suicide ou a une rédemption, oui, il revoyait sa mère enfant, souriante, douce et gentille, s'occupant de lui et lui apprenant des techniques martiales avec calme. Il ne savait pas pourquoi il pensait à elle. Mais en fait c'était la première nuit qu'il passait agréablement sur sa chaise. Du moins jusqu'à ce que l'image de sa mère se trouble pour laisser place à son père qui prenait un malin plaisir à lui lancer un sourire carnassier en tenant un bâton dans une main et se tenant le pantalon dans l'autre, l'air fier de ce qu'il allait faire.

Mais heureusement, il senti quelque chose bouger sur ses genoux et sa tête glissa de son bras et il se réveilla en sursaut, se laissant couvrir par Balth qui s'était assit contre lui et se blottissait comme un enfant se blottit contre son père. Il le regarda et l'écouta lui murmurer  de se bouger le cul et de se coucher. Mais il n'en avait pas la force ni l'envie, il prit le vampire contre lui comme un doudou et laissa tomber sa tête en somnolant. Il refis surface un instant après et souleva le petit brun pour se laisser choir sur sur le dos dans le lit avec Balthazar dans les bras. Il s'endormit comme une tombe, serra Balthazar contre lui. Son esprit fit le vide et il ne rêva pas une seule fois de plus de son passé. Les lèvres légèrement entrouvertes il respirait calmement par le nez. Son poitrail se soulevant puissamment et lentement redescendait à chaque inspiration-expiration. Au moins, Balthazar ne pouvait rien dire, il avait bougé son cul, et même s'il avait encore ses jambes en dehors du lit il s'était couché, avec en prime un Balthy doudou. Le Huckster dormant, il se tourna au bout d'un moment, gardant le vampire dans ses bras et blottissant sa tête contre lui en gémissant légèrement.

351 mots 5 Rubis

Je continuais de dormir à moitié, je le senti enfin se lever et s’allonger dans le lit me gardant contre lui. Je souris me blottissant contre son corps. Il était chaud, agréable, tout comme je l’avais imaginé. Je m’accrochais à lui ouvrant légèrement les yeux l’observant, luttant contre le sommeil encore un peu. Je le regardais simplement dormir, je vis ses lèvres légèrement ouverte, je mordillais les miennes tout en m’approchant des siennes, je déposai un léger baiser sur ses lèvres caressant légèrement son torse, puis j’enfouis mon visage dans son cou tout en me rendormant. Je me sentais bien c’est tout. Au fil de la nuit je bougeais légèrement glissant mes jambes entre les siennes en les emmêlant. Je récupérais de l’énergie au fur et à mesure. Respirant son odeur, j’avoue que ça faisait longtemps que je n’avais pas aussi bien dormit. Je me réveillais dans la matinée je suppose restant au lit contre lui à l’observer dormir.

Ceci me ramenait encore au passé. Avec toujours la même personne. Tous ces souvenirs me rendaient vraiment triste je ne sais pas pourquoi. C’était la belle époque pourtant. C’était les plus beaux moments de ma vie. Ma vie sur terre. Je n’avais encore jamais rien trouvé de comparable au bonheur que j’avais, je n’avais encore trouvé personne de comparable à lui… Et je ne trouverais jamais personne. Je le savais pertinemment. Et je ne voulais pas qu’il meurt prématurément, alors pourquoi est-ce que je m’attendais toujours à le voir débarquer au coin d’une rue ? Pourquoi ? Pour recommencer nos jeux ? Tout en sachant qu’aucun des deux ne serais fidèle. Sachant que l’on se tournerait autour pour l’éternité. Je ne voulais plus d’une relation comme celle-là, elle ne faisait que trop souffrir. J’observais Zeck d’un peu plus près, glissant mes doigts sur sa joue puis sur son menton, continuant de l’observer.

313 mots 5 Rubis MT

Si Balthazar l'avait embrassé pendant son sommeil, Zeck n'y avait rien senti, la fatigue l'avait tellement emporté qu'il avait les yeux clos et même les appels du Titanic n'auraient pus le réveiller. Il dormait si bien et si agréablement blottit contre le vampire qu'il bougea dans la nuit sans se rendre compte que le petit entremêlait ses jambes dans les siennes. Zeck s'était placé un peu mieux dans le lit et s'était couvert avec la couverture. Cette fois-ci il ne rêva pas, du moins il ne souviendrait pas de son rêve à son réveil et c'était tant mieux. Il n'aimait, de toute façon pas rêver.

Au petit matin, Balthazar s'était réveillé et restait blottit contre Zeck mais ce dernier dormait encore paisiblement, s'enroulant même dans sa couverture douillette, un peu plus blottit contre le vampire, de peur d'avoir froid. Il finit par gémir doucement avant d'ouvrir légèrement les yeux et de regarder dans le vague lorsqu'il senti qu'on lui caressait la joue, il se demandait s'il une de ces fameuses connaissances de saloon venait le réveiller alors qu'ils avaient passé une nuit torride mais non, ce n'était pas ça. Zeck était mort et c'en était finit des nuits au saloon avec les filles de joie... Belle position qu'il avait, en travers du lit, ce dernier complètement défait et un Zeck enchenillé dans sa couverture en prime près de Balthazar, il leva son regard bleu azur vers le vampire qui l'observait en silence. Son regard avait quelque chose d'intense et innocent l'espace d'un instant alors qu'il fixait le petit, puis il se redressa et baissa la tête tout en s'étirant, poussant ses bras contre le matelas et courbant le dos en contractant ses muscles. Il releva la tête ensuite vers Balthazar.

"Tu as pu récupérer un peu? Je t'avais pris à manger hier…"

Il lui lança un regard calme et compatissant mais ne souriait pas, il avait la tête dans le brouillard et même s'il était matinal, aujourd'hui il ne l'était pas. mais alors vraiment pas. Il tourna la tête pour observer le sachet qui n'avait pas été touché et se pencha pour le récupérer et lui donner une poche de sang. Il devait avoir faim.

362 mots 5 Rubis MT

Je le sentis s’enrouler dans la couverture et je restais tout collé contre lui. J’étais bien même si je ne dormais plus. Puis je l’entendis gémir doucement et je le vis ouvrir les yeux quand je lui caressais la joue, je retirais donc immédiatement ma main. Je ne voulais pas me faire repousser encore. Nous étions en travers du lit et alors ? Pour ma part j’avais bien dormis, j’espère que lui aussi. Je le vis levers son magnifique regard vers moi, je lui souris doucement, son regard était intense et innocent ? C’est là que je me rendais compte qu’il était un peu plus jeune que moi… quoi que, enfin je ne sais pas, niveau maturité il doit l’être plus que moi, en même temps son époque était plus dur que la mienne. Je le laissais me fixer et je le lâchais quand il se redressait me redressant aussi à mon tour. Je le vis s’étirer et je souris observant son corps. Il était vraiment bien foutu. Je lui offris un grand sourire, quoi de mieux au réveille ? J’étais par contre tout décoiffé et je n’avais pas la meilleur des têtes, tout comme on lui on dirait. Mais bon je restais sexy quoi qu’il arrive.

Il me demanda si j’avais récupéré un peu et qu’il m’avait pris à manger… oh c’est adorable. Il me lança un regard calme et… je ne sais pas, il avait pitié de moi ? Non je ne pense pas que ce soit son genre, il semblait encore fatigué. Je vins glisser ma main dans son dos glissant mes doigts sur sa peau chaude essayant de lui faire de l’effet de la manière la plus innocente et essayant de lui provoquer des frissons.

- Oui j’ai bien récupéré… mais toi ? Tu as pu dormir ? Tu sembles fatiguer mon chou.

Je lui souriant et je pris la poche de sang en le remerciant du regard. Je l’ouvris et je bus doucement et proprement le sang, reconnaissant.

333 mots 5 Rubis MT

"Balthazar, tu ne perds pas de vue tes objectifs, on dirait! "

La caresse du vampire dans le dos de Zeck le fit bien évidemment frissonner, ses poils se hérissèrent et il tourna la tête pour le fixer, sans méchanceté bien au contraire, il lui fit un sourire amusé, il l'aimait bien, mais pas non plus au point de se le faire. Et puis il n'avait pas pris non plus un ton autoritaire ou énervé. Juste que les manière du vampire à vouloir se le faire l'amusaient et bien qu'il ne soit pour l'instant pas du tout emballé par le fait de se faire un homme, surtout qu'il ne lui faisait pas l'effet d'une femme, il se mit à rigoler tout seul et secoua la tête en le regardant boire sa poche de sang. En attendant qu'il finisse Zeck se mit dans le bon sens du lit et s'y adossa. Il avait dormit tout habillé mais l'attitude qu'il prit faisait penser à un roi vautré dans son trône. Il fixait le vampire avec un sourire aux lèvres. Un de ses oreiller lui servant d'accoudoir.

"Je te fais tant d'effet que ça?"

Son attitude était provocante, y'avait pas à dire, mais en même temps il voulait le tester et savoir s'il résisterait à la provocation ouverte du Huckster. Et en même temps Zeck voulait tout de même vaincre cette peur qu'il avait au plus profond de lui. Il était hétéro, okay, mais y'a que les cons qui changent pas d'avis. Et puis il ne savait même pas pourquoi il faisait ça dès le matin, surement le fait qu'il y a un moment qu'il n'a pas eu le droit de se faire un peu plaisir avec une femme et qu'il risque de ne pas en prendre avant un long moment... Bien qu'il fallait quand même qu'il passe le cap. Et si Balthazar ne le faisait pas bander, il n'y en aurait pas d'autre et il aura essayé. Tant pis pour Balthy qui se retrouverait alors frustré. Mais ça ne servirait à rien de le perturber un peu plus le pauvre petit. Cela-dit il espérait rester en bon terme avec lui.

356 mots 5 Rubis MT

Je ris quand il me dit que je ne perdais pas de vue mes objectifs, alors ça non, jamais ! Il me fit un sourire amusé sous les caresses de mes doigts. Puis il s’installa comme il faut dans le lit, ouai j’avoue on n’avait pas vraiment dormit dans le bon sens, mais on s’en fout. Je souris, on dirait un pacha, un prince ou un roi je ne sais pas. Il ressemblait à un noble bien installé sur un trône fait de coussin. Et il me demanda s’il me faisait tant d’effet que ça. Qu’est-ce qu’il croit ? Rhaa s’il continue à me provoquer comme ça je risque de lui sauter dessus, je l’avais prévenu après tout, alors pourquoi me retenir ? Je me redressais lâchant la poche de sang en bas du lit et je m’approchais à quatre pattes le fixant comme un félin fixe sa proie. Je lui montais gentiment dessus et je m’assis sur son bassin toujours en string. Je frottais doucement mes fesses pour lui faire le plus d’effet possible. Et je vins glisser ma langue dans cou dans des endroits précis qui sont plutôt érogène, et je remontais vers son oreille pour la lui mordiller. Je n’allais pas me retenir suite à toute cette provocation.

Mes mains glissèrent sous son haut pour caresser directement sa peau et lui faire le même effet que sur son dos. Je le fixais de mes yeux rouges. Mon regard était intense et sérieux. Et je me recollais contre lui pour lui murmurer à l’oreille.

- Je te l’ai dit de ne pas me provoquer, sinon tu allais le regretter. Et je te jure que si tu me chauffe pour rien, je risque de t’en vouloir à vie. Donc tu as encore le temps de rétracter et je m’enlèverais sur le champ si tu me le demande.

Ouai s’il voulait jouer avec le feu il allait se brûler.

319 mots 5 Rubis MT

Balthazar montait doucement sur Zeck, prenant une attitude féline, le huckster aurait pu trouver ça très sensuel s'il avait été face à une femme. Mais ça n'était pas du tout pareil avec Balth. Il ne lui faisait pas autant d'effet et surtout il n'avait pas la trique. Il le laissa faire lorsque le vampire vint s'installer sur son bassin en se frottant bien contre lui. Un vrai petit trésor d'enfant, pensa le sorcier. Il leva la tête et ferma les yeux, laissant faire balthazar comme bon lui semblait. Il avait des frissons, et il serrait les draps -et l'oreiller de son autre main- pendant qu'il lui léchait le cou et remontait jusqu'à lui mordiller l'oreille. Son poil se hérissait et ses cheveux se dressaient lorsque le petit passait ses mains sous son haut pour le caresser. Il respirait fort, bien que lentement, mais son cœur battait vite. Il n'avait pas peur, au contraire, il y avait une certaine excitation bien qu'il se retienne car il n'avait jamais fait ça avec un homme. Il était curieux, trop même, et il voulait savoir ce que ça faisait. Il voulait savoir ce que son père ressentait lorsqu'il le faisait... Non! Rien à voir! Le brun rouvrit les yeux et fixa du coin de l’œil Balth qui s'était reculé pour le fixer et lui parler, la tête légèrement levée, il resta comme ça un moment à respirer de plus en plus fort. Avoir pensé à son père l'avait fait paniqué et il n'aimait pas l'impression qu'il avait. Il Baissa la tête et gardait ses yeux azurs rivés dans ceux du vampire qui finit par se recoller contre lui pour lui murmurer quelques mots à son attention. Oui, il le provoquait, et surement qu'il n'avait pas prévu paniquer autant bien qu'il ai envie de tester de nouvelles sensations, mais en même temps, ses souvenirs avec son père ne l'aidaient pas à le rendre suffisamment confiant sur ce qu'il faisait. Là, tout de suite, il avait envie de crier et de quitter la chambre. Mais il ne le fit pas et fronça les sourcils avant d'attraper Balthazar et de le serrer contre lui par instinct. Il lui murmura doucement, le gardant contre lui et blottissant sa tête dans le creux de son épaule:

"Non! Je... Je me suis décidé, mais je ne sais pas m'y prendre... C'est différent avec une femme... Enfin..."

Il respirait un peu plus calmement, gardant Balthazar toujours dans ses bras il sentait son odeur, elle n'était pas désagréable, loin de là. Ses mains grandes et puissantes caressaient le dos du vampire avec douceur, tentant d'y faire comme pour les femmes, réclamant parfois des câlins pour se détendre, il avait l'habitude que les femmes s'occupent de lui à leur manière, mais il réclamait souvent de la tendresse et pas seulement du cul. Faisant plaisir et à la femme qu'il avait dans son lit, et à lui par la même occasion. Il finit par fermer les yeux un moment et lâcher Balthazar pour les rouvrir sur lui.

"En fait, il faudrait déjà que tu arrives à faire monter mon chapiteau!"

Oui, parce que là c'était pas du tout le cas. Il esquissa un léger sourire au vampire puis reprenant un peu plus confiance en lui, oubliant l'enfant apeuré qu'il avait été tout à l'heure il vint caresser la joue de Balthazar. Ouais, ça allait être dur de lui faire croire qu'il était une femme. Puis il enchaina.

"J'aurais vraiment préféré que tu sois une femme, je n'aurais pas hésité à te sauter dessus si tu m'avais fais des avances comme maintenant. Et je n'aurais pas cherché à te provoquer autant, je crois même que ç'aurait été l'inverse!"

608 mots 5 Rubis MT

Je le sentis frissonner sous mon corps, je souris, mais je n’étais pas vainqueur, je le savais. Et je ne voulais pas l’être aujourd’hui. Sa respiration devint plus profonde et plus bruyante. Puis je sentis une certaine panique chez lui sans comprendre… Enfin je pense deviner, c’était logique dans le fond et j’étais loin d’être idiot. Il n’était pas homophobe, il n’avait rien contre moi et il pouvait me massacrer en deux seconde et je n’avais rien d’effrayant, oui maintenant j’en étais sûr, il avait vécu quelque chose de dur, de traumatisant avec un homme. Il me serra ensuite contre lui et me murmura des mots, je le repoussais doucement le fixant, mes pupilles plongeant dans son regard. Il s’était décidé ? Non je ne pense pas, s’il veut le faire avec moi ce ne sera pas dans ces conditions. Oh que non… Si ça lui rappelle des mauvais souvenirs je ne veux pas. Je le laissais caresser mon dos, ce n’était pas désagréable. Je le vis fermer les yeux et me lâcher… puis il les rouvrit, il me dit que je devais arriver à faire dresser son chapiteau, si ce n’est pas mignon ce petit mot innocent pour parler de son sexe.

Puis je le vis reprendre confiance en lui et venir me caresser la joue et ce qu’il dit par la suite, non il n’était pas prêt à le faire avec un homme.  Si j’étais une femme…


- Tu sais quoi, si un jour je deviens une femme ce sera par amour et parce que le destin me donne cette chance. Et si je retombe amoureux un jour la personne devra cette fois-ci m’être fidèle et toi tu ne le seras jamais. Alors à quoi bon ? Et laisse tomber pour aujourd’hui, combat tes fantômes passé et une fois que ce sera fait, peut-être que j’accepterais de coucher avec toi.

Sur ces mots je me relevais et je cherchai mon pantalon. Je ne voulais pas qu’il le fasse sur un coup de tête… oh non, j’avais trop de respect pour lui. Je voulais pas non plus devenir l'objet d'une erreur... d'une grosse erreur même. Si l'on baisait et qu'il paniquait au milieu, non... Et si je devais finir frustré non plus. Me finir seul hors de question.

382 mots 5 Rubis MT

Finalement Balthazar se recula, il avait compris que Zeck n'était pas à l'aise et qu'il paniquait. Vrai qu'il avait du mal à être calme. finalement le vampire lui expliqua son point de vue, et il avait pas tord. Zeck n'était pas prêt et en prime il ne sera certainement jamais fidèle à une femme s Balth' en devenait une. Mais bon, tant pis pour cette fois, ou tant mieux. Le huckster passa sa main dans les cheveux et fermait les yeux en respirant plus calmement. Il ne dit rien, il n'y avait rien à dire de plus de toute façon. Puis finalement il se leva et se dirigea vers son armoire pour y chopper une pièce en chocolat. Ouais, il ne savait pas pourquoi mais il avait envie de se manger un chocolat. Surement pour penser à autre chose. Il en sorti un aussi et interpella Balthazar en revenant vers lui.

"C'est vrai, je suis pas un mec sur qui on peu compte question fidélité de couple. Mais merci…"

Pourquoi il disait merci? Parce que tout simplement il lui laissait le temps de s'y faire, même si quelque part il savait au fond de lui il avait envie de faire un pas en avant et de dire "Fuck" à ses fantômes du passé, il n'était pas encore suffisamment rodé pour tous les combattrez. rien qu'à constater son état lorsque Balthazar était contre lui. Il lui lança un léger sourire et lui lança la pièce en chocolat.

"Tiens attrape!"

Il mangea sa pièce et commença à sortir de la chambre. Il envie de manger un bon petit truc, et surtout de penser à autre chose. Mais il n'en voulait pas à Balthazar, loin de là. Il lui lança un léger sourire et se tourna vers lui après avoir ouvert la porte.

"Je t'invites à me rejoindre, ou partir si tu es rétabli. J'ai trop la dalle, je vais aller me faire un truc à manger. Et si tu veux, on verra après pour te trouver du matériel de peinture."

Après mot, il se tourna et laissa Balth' finir de s'habiller et choisir ce qu'il voulait faire. quitter le château des peintures ou le rejoindre dans la cuisine.

361 mots 5 Rubis MT

Zeck se leva pour aller à son armoire pour prendre quelque chose. Je continuais de m’habiller l’ignorant un peu du coup. Et il me confirma, jamais il ne sera fidèle, donc à quoi ça servirait que quelqu’un change pour lui ? Enfin ce n’est pas comme si j’avais des sentiments, loin de là, mais je sais très bien que si un jour je suis de nouveau amoureux, je ferais tout pour la personne à condition qu’il soit fidèle. Enfin ce n’était pas près d’arriver. Enfin il me lança quelque chose… du chocolat, non mais il veut me torturer là ? Entre me faire envie niveau sexe et niveau bouffe… il a tous les défauts du coup. Je ne peux rien manger. Je soupirais doucement le regardant sortir de la chambre. Et qu’il parle de peinture m’intéressa grandement j’avoue. Je le suivis et je lui rendis la pièce en chocolat.

- Je t’accompagne… je veux de la peinture et garde la nourriture, je ne peux rien manger ou avaler à part du sang ou une autre substance.

Je fis un sourire en coin à cause de mon sous-entendu. Je suis sûr qu’il comprendrait.  Je le devançais de quelques pas et je l’attendis, puis je le suivis jusqu’à la salle à manger. Je m’assis et je l’observais manger… attendant d’avoir de la peinture. Je ne disais rien, je ne bougeais pas, j’étais simplement perdu dans mes pensées. Je ne sais pas vraiment non plus à quoi je pensais, j’avais faim oui, faim de nourriture réel. Tout ça me faisait envie et je voulais manger des fruits surtout. Le chocolat aussi je l’avoue, j’avais tiré un trait sur tout ça. Mais malgré tout je commençais de nouveau à avoir des regrets.  Rhaaa pourquoi j’étais si nostalgique d’un coup ? Je suis pathétique sérieusement, et pourquoi je m’attache à Zeck si rapidement… je l’apprécie beaucoup je suis totalement ridicule.

317 mots 5 rubis MT

Balthazar accompagna finalement Zeck en lui rendant sa pièce en chocolat. Il avait complètement oublié que Balth était un vampire et qu’il ne se nourrissait de rien d’autre que de sang. Zeck fit un sourire gêné en rattrapant la pièce et le regarda en haussant les sourcils. Notant bien évidemment le sous-entendu que Balthi venait de lui sortir.  

« J’arriverais pas à m’y faire décidément… J’l’avais oublié ça ! »

Et il était parti lui chercher des poches de sang la veille, hein ? Surement que ce qui s’était passé tout à l’heure l’avait troublé. Normal, après tout qu’il soit troublé au vu de son passé et de l’image de se faire un mec. Rien que d’y penser Zeck en avait des frissons, mais peut-être qu’avec le temps ça lui passerait. Il finira par accepter sa nouvelle condition et fera ce qu’il veut en prime à qui il veut. Soit il deviendra bi, soit il restera hétéro. Tout en y pensant calmement et en silence il descendit à la cuisine et commença à chercher dans le frigo quelques trucs à manger, il alluma la cafetière en regardant les petits mots collés dessus que Yukia lui avait laissé pour qu’il réussisse à s’en servir sans faire le moindre casse. Il se gratta la tête en essayant d’allumer la gazinière mais réussit finalement à le faire pour se préparer des œufs et du bacon. Comme il avait l’habitude de manger dans son ancienne vie… Quand il le pouvait bien évidemment car il n’était, d’une pas très doué pour se faire à bouffer et de deux il ne trouvait pas toujours un saloon qui en faisait pour le petit déjeuner. Généralement c’était aussi des pancakes mais il n’aimait pas les pancakes. Une fois qu’il eut réussi à tout faire sans rien mettre par terre et sans faire exploser quoi que ce soit il en garda une part de côté en le couvrant avec une cloche pour son bras droit, Yukia et s’installa à table avec l’assiette d’œufs au bacon. Il mangea tranquillement ensuite, pas en 5 minutes top chrono en main comme Yukia bien sûr, mais aussi vivement qu’une tortue boiteuse. Il releva la tête vers Balth' et le trouvait un peu patraque et troublé.


« Tu m'as l'air ailleurs? Tout va bien?»

379 mots 5 Rubis MT

Je ne lui en veux pas d’avoir oublié. C’est normal d’un côté, il n’a pas cette malédiction que je dois subir jour après jour. Je continuai de le suivre d’ailleurs, j’avais peur de me perdre. Je le vis fouiller dans le frigo… rhaaa qu’est-ce que ça me fait envie. Et le pire… du café. Je l’observais faire, il y avait un mot sur la cafetière, surement pour lui apprendre, lui qui venait d’une autre époque, ça devait lui être bien utile. En même temps, comment est-ce que je me débrouillerais de mon côté à son époque hein ? Je ne pense pas qu’avec un flingue… un colt comme ils disaient, je m’en sortirais. Mais bon c’est ainsi. Et puis son époque devait être vraiment intéressante et le plus beau était évidemment les habits des femmes. Qu’est-ce qu’elles étaient belles… nfin bref, son repas avait l’air vraiment délicieux, si seulement je pouvais en prendre rien qu’une bouchée. L’odeur était une véritable torture. Il me demanda même si j’allais bien. Je ne savais pas quoi lui répondre, je me tenais l’estomac. Je voulais manger… réellement manger pas juste sucer du sang. Je m’approchais donc de lui l’observant. Je glissais une de mes mains dans ses cheveux et je me penchais vers lui.

- Oui, des envies de peinture quand je te vois… héhé tu ne veux pas poser nu ?

Je lui souris, je savais ce que ça faisait de manger de la nourriture, mais pas de la gouter à travers quelqu’un. Je lui volai alors rapidement un baiser, glissant ma langue entre ses lèvres espérant capter un peu… mais un goût si atroce envahit ma bouche. Je me reculai rapidement et je pris le premier récipient qui passait par là pour vomir carrément dedans. Heureusement que je sais me tenir… je respirais rapidement… quelle merde cette malédiction, je ne pourrais vraiment plus jamais sentir autre chose que le goût du sang ? Je ne regardais pas Zeck, je ne m’occupais pas de lui… j’étais préoccupé et pourquoi ? Je passais rarement du temps avec des gens qui se cuisinaient leur propre repas… c’est surement pour ça.


359 mots 5 Rubis MT

Alors s’il s’attendait à ça… Le Huckster fut carrément surprit et ne réagit même pas lorsque Balthy vient l’embrasser alors qu’il était en train de manger tranquillement. Surtout qu’il avait un pincement au cœur et en prime la demande du Vampire sonnait comme une tentation aux oreilles de Zeck. Il se mit à avoir chaud, très chaud puis tout redescendit lorsque Balthazar se dégagea rapidement pour prendre le premier truc qui lui venait sous la main (une casserole) pour gerber, mais un truc pas possible. Ah c’est clair que ça en jetait un froid. Et les pulsions du sorcier redescendirent direct. Il fixa le jeune en face de lui l’air blasé. Alors c’était ça l’effet qu’il lui faisait ?! Zeck était un Vomitif ?! Okay… Là il avait de quoi être vexé, il ne termina même pas ce qu’il avait dans son assiette et se leva, légèrement contrarié. Il prit son assiette et balança le tout dans la poubelle et l’assiette vidée dans l’évier avec les couverts. Il finit par sortir de la cuisine mais s’arrêta un instant pour lui parler sans se tourner vers lui.

« T’as intérêt à nettoyer… »

Il quitta ensuite la pièce et se dirigea dans les couloirs et les diverses pièces à la recherche de peinture, pinceaux, toiles et tout plein d’autres trucs divers et variés pour la peinture. Il repensait à la scène plus tôt, alors qu’il s’était enfoncé dans le labyrinthe du château. Depuis la veille Balthazar n’avait pas arrêté de lui lancer des perches, et Zeck aussi d’ailleurs sans s’en rendre compte et puis là, alors qu’il l’avait pris au dépourvut en l’embrassant il était parti gerber. Non mais c’était quoi son problème ? Balth’ lui disait qu’il était séduisant et puis là, paf, mister gerbe alors qu’il l’embrasse par surprise!

« FUCK OFF !! »

Il balança le matos de peinture contre un mur et s’assit sur un rebord de statue recouverte d’un vieux drap. Il se prit la tête dans la main et soupira. Puis, il secoua la tête et se mis à rire tout seul. Il se trouvait ridicule, c’était du grand n’importe quoi là. Il piquait une crise de nerf parce qu’un mec avait gerbé en l’embrassant. Eh bah tant pis ! Il ne plairait qu’aux femmes et puis basta. Pas la peine d’en faire toute une histoire pour si peu. Il était pété de rire dans son coin, il avait la salive répulsive ou quoi ? Il s’imaginait alors en train de cracher sur Taki, ou même le premier mec qui le ferait chier, ils seraient alors pris d’une grosse envie de vomir. Et si ils pouvaient avoir la coulante aussi ça pourrait être marrant.

« Putain ! je suis con… »

À penser des trucs pareils, c’était clair !

460 mots 5 Rubis MT

Je crois que je vomis un peu de sang aussi… rhaa bouffe de merde. Je m’essuyais la bouche, à genou… tenant… une casserole. Et je l’entendis. Il semblait fâché. Je ne comprenais pas… Hein pourquoi ? Je…. Ah je vois, il a dû penser que c’était le baiser qui m’avait fait vomir. Je me relevai et je pris un beau d’eau et je me rinçai la bouche abondamment. Puis je pris la casserole et je vidai le vomit… par la fenêtre m’assurant qu’il n’y avait personne dessous et je la rinçai avec l’eau jetant également cette dernière par la fenêtre, voilà tout propre.  Je respirais mon halène, c’était bon. Ma bouche était toute propre. Et puis je me mis à sa recherche… Je sortis de la cuisine et je partis dans une direction. Je me perdis un peu… Je soupirais faisant plusieurs pièces. J’étais surpris de ne croiser aucun Peinture. Je marchais, marchais et marchais.

Puis je le trouvais assis sur un rebord d’une statue… Je l’observais, il y avait du matériel de peinture par terre. Je soupirais et je m’approchais de lui. Sans le lui demander je le poussais contre la statue pour m’assoir sur ses genoux face à lui.

- Excuse-moi… ce n’est pas toi qui m’a fait vomir, mais la bouffe, c’est juste un quiproquo là. C’est la malédiction des vampires… si l’on mange autre chose que du sang l’on est malade. Et l’odeur ma fait trop envie. Je voulais regoûter de la vraie nourriture. Je ne pensais pas que ça se passerais comme ça. Si tu veux une preuve…

Je le pris par le col et je l’embrassai. Je léchais doucement ces lèvres avant d’essayer de glisser ma langue entre ces dernières. Oui il est bandant… je ne lui ai pas mentis. J’aime ses lèvres, j’aime l’embrasser.  Je le tenais fermement ne le laissant pas me repousser tout de suite. Après je sais qu’il est plus fort que moi et qu’il peut me faire gicler quand il veut. Mais tant pis, j’insiste quand même. Je veux lui prouver qu’il ne me dégoute pas, oh non au contraire.

352 mots 5 Rubis MT

Il se redressa un peu et sorti de ses songes lorsque le vampire entra dans la pièce. Zeck le sondait d’un regard azur tout à fait calme, et un léger sourire en coin. Mais il haussa un sourcil lorsque le petit prit ses aises pour venir sur ses genoux. Il s’excusa et lui expliqua que ce n’était pas sa faute mais celle de la nourriture qu’il était en train de manger. Le Huckster recula un peu la tête et voulu lui dire que ce n’était pas la peine de lui prouver quoi que ce soit. Que c’était lui qui avait réagi comme un abruti et qu’il s’en fichait de toute façon mais trop tard. Balthazar le retenait et commençait à lui rouler une pelle. Tout de suite le pincement au cœur refit son apparition. Merde ! Il lui faisait quand même de l’effet ou c’était juste la sensation d’embrasser un mec qui lui faisait ça ? Mais non, il ne pouvait pas, pas maintenant, déjà ce matin il avait eu une sale impression mais là il n’y pensait même pas. Il releva les mains, passant sur la taille de Balth’, pas de hanches féminines ça c’était sûr et pas de sein non plus, il était sûr de ça. Zeck attrapa les hanches du vampire et le souleva pour se retourner et le poser à sa place, il en profita pour se dégager et se recula de Balthazar en lui lançant un sourire et un regard furibond. Il ricana par à-coups et continua de reculer de quelques pas en arrière.

« Putain ! Toi tu vas me rendre dément ! »

Une vraie girouette. Et le Huckster faisait les cents pas tranquillement, comme un p’tit échappé de l’asile. Il ne savait pas comment réagir, et il ne voulait pas non plus envoyer balader Balthazar, et encore moins le frapper ou le retourner pour ce qu’il avait fait. Alors est-ce qu’il réagissait à lui ? Ou est-ce qu’il ne réagissait tout simplement pas comme il le fallait ? Et tout à l’heure il avait paniqué, dans la chambre… Et pourquoi là il ne paniquait pas ? C’est à n’en rien comprendre. Il appréciait la présence du vampire et derrière ça il se revoyait encore avec son passé. Et pourtant le baisé de Balth’ avait quelque chose de rassurant. Il s’arrêta de faire les cents pas devant lui et fixait le jeune vampire. Il se demandait sérieusement ce qui n’allait pas chez lui, vraiment, il ne savait pas comment réagir ni quoi faire. Alors tant pis, il n’arrivait pas à se calmer, il se rapprocha de Hayes puis posa ses mains sur ses joues pour l’embrasser de nouveau. Autant être sûr tout de suite, si c’était le baiser qui lui faisait de l’effet ou si c’était autre chose. Mais apparemment, c’était le p’tit qui lui faisait de l’effet. Et peut-être que la chambre, ou le réveil n’aidait pas à se souvenir des mauvaises choses. Bien ! Étape numéro Uno franchie ! Zeck Lâcha Balthazar et se recula et lui tournait le dos en posant une main sur sa tête. Il avait le cœur qui battait vite et fort, comme tout à l’heure, mais encore en différent. Il ne paniquait pas, non, mais se sentait d'une envie mordante et il avait chaud... Et aux dernières nouvelles, le bacon et les œufs ne sont pas aphrodisiaques.

559 mots 5 Rubis MT

Je le sentis m’attraper par mes hanches fine, de loin pas aussi fine que celles d’une nana ça c’est claire. Il me souleva et inversa nos place… qu’est-ce qu’il fait, qu’est-ce qu’il lui prend exactement ? Je l’entendis me dire que j’allais le rendre dément… je lui offris alors un petit sourire en coin. Mais j’avoue que ses ricanements m’inquiétaient un peu. Je le regardais faire les 100 pas, croisant mes jambes, posant mon coude sur mon genou et ma joue dans ma main. Je l’observais silencieusement. Sans rien dire, sans rien faire. Je lui laissais tout le temps qu’il lui fallait et j’espère vraiment m’être bien lavé la bouche. Je glissais ma langue à l’intérieur, sur mes dents, mon palais. Oui c’était ok… car embrasser quelqu’un avec encore du vomit dans la bouche… non merci.

Puis je le vis s’arrêter, je plantai mon regard dans le sien. Toujours immobile. Je le vis alors se rapprocher et je sentis ses mains sur mes joues. Heureusement j’avais retiré la mienne avant. Puis je le sentis m’embrasser ? Hein ? Pourquoi ? Bah je m’en fiche, je profite du baiser y répondant avec envie. Puis il me lâcha et me tourna le dos… sérieux ? Je restais assis et je regardais mes ongles.

- C’est bon tu as finis ton expérience sur moi ? Si c’est le cas, je peux avoir ma peinture et te peindre nu ?

Oui je me montrais un peu distant, mais il me faisait de l’effet et je ne voulais pas précipiter les choses, oh non, loin de là mon intention. Mais voilà, je ne voulais pas qu’il regrette de coucher avec moi. Personne ne l’avais jamais regretté alors ça n’allait pas commencer, je vous le garanti. Et je commence un peu à m’attacher à lui, je vous l’avoue. Je l’apprécie énormément malgré que je viens de le rencontrer.


313 mots 5 Rubis MT

Balth' n'avait pas l'air de réagir plus que ça, même il réagissait pas du tout. Il laissa le sorcier se calmer, croisant les bras contre lui la tête baissée et tournant toujours le dos au vampire. Zeck ferma les yeux et respira profondément. Puis releva la tête et la tourna légèrement en direction de Balthazar lorsque ce dernier lui demanda la peinture et, de nouveau, s'il pouvait le peindre nu. Il se tourna complètement et lui montra les affaires de dessin et de peinture qui avaient volé à l'autre bout de la pièce.

"Il me semble que tout est là-bas. Mais pour me peindre nu va falloir attendre un peu!"

Pas qu'il était pudique ou quoi que ce soit, non, il se foutait carrément d'être peint nu ou habillé, tant qu'il avait la classe sur le tableau. La classe... Ha oui, bonne idée tiens. Un des rares tableau qu'il avait vu une fois comme objet d'art unique au marché noir de Shan Fan lui donna la bonne idée de le représenter lui et d'y faire quelques modification. Il lui avait également semblé le voir lorsqu'il fouillait à la recherche de matériel. Il parti, de nouveau sans prévenir, à la recherche de cette fameuse peinture. Il refit toutes les pièces qu'il avait farfouillé mais ne trouva pas le tableau en question. Pourtant il était sûr de l'avoir vu, mais où. Zeck réfléchit un instant et lorsqu'il revint sur ses pas il tomba sur la salle dans laquelle il avait vu cette fameuse peinture. Au plafond... Il revint dans la pièce où il avait laissé Balthy et sans lui demander son avis, lui attrapa le bras et l'emmena dans la fameuse salle avec la fresque au plafond. Il leva la tête et gardant toujours en lui tenant le bras il lui demanda.

"Tu saurais faire un truc de ce genre? Avec quelques modifications?"

Bah oui, autant d'abord demander si le petit est capable de faire ça, ensuite on verra les modifications à apporter dessus. mais Zeck avait une idée bien arrêtée sur ce qu'il voulait, et il était même sûr que ça plairait à Yukia.

création d'Adam:

Il semblait plus calme, je l’espère. Je ne le connais pas assez pour le dire. Puis il me montra la peinture, me disant que tout est là… mais que je devais attendre pour le peindre nu… je lui fis un léger sourire en coin restant assit. Puis il me sembla réfléchir et il partit d’un coup sans rien dire. Je me demandais ce qu’il avait encore. Je soupirais restant à ma place, je ne voulais pas me perdre encore dans les méandres des couloirs. Je l’attendis calmement, baillant un peu. Je regardais mes ongles, puis mon tatouage vivant. Puis je le vis revenir, il m’attrapa le bras et me tira, je le suivis de force. Je peinais à suivre son rythme et je faillis me casser la gueule quelque fois. Qu’est-ce qu’il lui prenait ? Il m’emmena dans une pièce et je le vis lever la tête. Je fis de même, il me tenait toujours.  La création d’Adam… par Michel Angelo, pourquoi il y avait cette peinture ici ? J’admirais les détails et le coup de pinceau de l’artiste qui l’avait fait. Magnifique. Est-ce que Michel Angelo avait vécu ici ? A inferni ?

Enfin il me demanda si je saurais faire un truc de ce genre… avec des modifications. Évidement que je sais le faire. Je suis doué en dessin. Je me demandais par contre sérieusement ce qu’il avait en tête. Je lui fis un sourire en coin hochant la tête.

- Évidement que je sais le faire. Je suis un artiste pure. Après si tu veux un truc aussi grand, il te faudra une toile immense. Demande là au destin… il te la donnera surement.

Je baissai la tête lui souriant. Oui je le ferai volontiers pour lui car ceci m'occuperait énormément et j’avoue en avoir besoin en ce moment. Enfin quoi qu'il en soit, je voulais le connaitre un peu plus, et passer du temps avec lui sera le meilleur moyen pour ça.

327 mots 5 Rubis MT

Zeck resta la tête levée à contempler la peinture, il la trouvait superbe. Il pouvait rester pendant des heures à se casser le cou s’il le voulait. En revanche ce qui le fit sortir de son émerveillement ce fut ce que venait de lui dire Balthazar au sujet de la demande d’une toile gigantesque au Destin. Le destin ? Qu’est-ce que c’était encore que ces conneries, depuis quand le destin pouvait réaliser des demandes quelconques ? Zeck baissa la tête vers Ballthazar et le fixa d’un air curieux. Il fronça les sourcils et chercha à comprendre le sens de la phrase du vampire. Ok il était un artiste, mais il pouvait toujours demander à ce qu’il fasse cette peinture sur un mur plutôt que sur une toile. Et justement, il avait une petite idée de faire ça sur le mur du hall d’entrée. Au pire, effectivement il pourrait demander au destin de mettre le mur face à l’entrée à blanc pour que dès qu’on entre on tombe nez à nez avec la fameuse peinture. Zeck sourit à son ainé et le regarda calmement, ne se rendant pas compte qu’il lui tenait encore le bras puis avec son autre main qu’il leva il commença à lui faire une explication de comment il voyait la peinture en désignant chaque personnage peint.

« Imagine que Adam c’est moi, et qu’en face à la place de Papy barbu en tutu rose ce soit Yukia, mon bras droit. À ses côtés, il y aurait Lily, puis autour d’elles, d’autres membres féminins des peintures, si un jour y’en a plus. De mon côté, devant, il pourrait y avoir mes généraux, et ceux que j’apprécie aussi. Les neutres pourraient être représentés selon ta convenance, où tu le souhaites et comme tu le sens. Sur des nuages dans le fond, le Clan des lapins, dont leur chef danserait ou ferait genre et autour de lui il y aurait les autres membres de son clan. À droite, en haut, la représentation de mon soi-disant créateur imbu de sa personne : Taki, du clan des peines et ses sbires qu’il poursuivrait avec un Marty-fouet où serait écrit ‘‘Punition’’ pour, bah justement les punir…. Après, tu fais un décor dans le même style, ou pas et ce pourrait être une fresque mural où tu pourrais rajouter chaque nouvel arrivant ici-bas. Et surtout chaque nouveau peinture. Je veux quand même mon clan au premier plan. »

Il baissa ensuite le bras après avoir fait son explication et montré tout ce qu’il voulait et sourit à Balthy. Zeck, prétentieux ? Totalement, mais juste ce qu’il faut. Et puis il fallait le dire, il se trouvait plutôt beau gosse contrairement à d’autres. Donc autant se montrer tel quel.

« Et non, je ne veux pas paraitre nu, en revanche tu peux te débrouiller pour faire paraître un voile légèrement transparent dans les tons orangés. »

Il lui sourit, le genre de sourire qui lui donnait un air de petit bridé à peau jaune. Puis il continua.

« Bien évidemment tu n’es pas obligé d’accepter ce que je te demande. »

512 mots 5 Rubis MT

Je le vis rebaisser la tête vers moi, je le vis froncer les sourcils. Qu’est-ce qu’il avait ? Puis il me sourit, il devait vraiment se poser plein de questions. Puis il m’expliqua comment il imaginait la peinture. J’essaie d’imaginer, regardant du mieux possible où il regardait. Il me parlait de son bras droit et d’autre chose. Il me laissait un peu de liberté quand même. Je l’écoutais avec énormément d’attention, je ne perdais pas une seul miette de ce qu’il me disait. Il avait beaucoup d’imagination, beaucoup d’idée. Beaucoup pourrait trouver son tableau prétentieux, c’est certainement le cas et je le pense. Il s’aime, mais il aime aussi beaucoup son clan. Et il veut y mettre pas mal de gens d’Inferni. Et bien… cette peinture risque d’être fabuleuse si j’arrive à représenter exactement ce qu’il souhaite.

Il finit son explication et je ris doucement en l’entendant me répondre sur le fait qu’il ne voulait pas paraitre nu. Mais je peux lui mettre un voile… et bien oui je le ferais. Enfin il me dit que je n’étais pas obligé d’accepter, mais je le voulais. Je me libérai doucement de son bras. Et je posai mon pouce sous mon menton. Je réfléchissais et j’imaginais. Je respirais lentement, en transe. Mes yeux étaient dans le vide et je voyais sous mes yeux apparaitre beaucoup de chose. Des images et des formes. Je voyais les courbes de chaque personne que j’allais peindre. Et bien… oui ceci donnerais bien. Je lui souris et revint sur terre.

- Je le ferai, donne-moi le matériel et dit moi où je dois peindre. Je le ferais avec beaucoup de plaisirs.

Enfin un projet qui me motivait beaucoup et je pourrais passer du temps avec Zeck. Le connaitre encore plus et pouvoir rencontrer des Peintures. Héhé ouai j’aimais beaucoup faire de nouvelles rencontres. Apprendre à connaitre les gens. J’allais surement m’épuiser à faire cette peinture démesurée. Mais je m’en fichais.

324 mots 5 Rubis MT

L’attitude de Balthazar était étrange, et le huckster le fixait curieusement lorsque le petit posa son pouce sous son menton.  Il était en train de l’examiner, mais en même temps Zeck voyait bien qu’il avait le regard dans le vague. Il resta silencieux, le fixant calmement et attendant que le petit redescende sur terre. Il lui lança un large sourire lorsqu’il accepta sa requête.  A l’instant même, il avait eu envie de le prendre dans ses bras pour le soulever et tourner sur lui-même pour le remercier mais il s’abstint et ébouriffa simplement les cheveux du vampire. Approchant son visage en banane asse près de Balth’.

« Yep ! Suis-moi ! »

Il ne lui attrapa pas le bras, le laissant le suivre comme un grand il se tourna et parti en direction du hall. Vérifiant que Balthazar le suivait bien pour lui éviter de se perdre dans les méandres du château puis, enfin, ils arrivèrent à l’entrée et Zeck fit un large geste du bras pour désigner la façade vierge qui pouvait être peinte. Bien entendu il allait falloir virer le tableau de on ne sait qui sur le mur et prévoir suffisamment de place pour le travail ambitieux qu’il avait proposé à Balthazar mais au moins ça pouvait être faisable. Surtout que tout pouvait être à sa disposition. Il tournoya en levant les bras sur lui-même en profitant de se tourner vers le vampire un peu théâtralement et avec un grand sourire charmeur il inclina légèrement la tête.

« Je t’embauche à plein temps, dis-moi tout ce dont tu auras besoin comme peinture et matériel adéquat pour peindre sur mur. Poches de sang, fournis et logement compris dans le forfait. Tu es mon invité alors n’hésite surtout pas à me demander ce que tu veux. Je dois te présenter Yukia aussi. »

301 mots 5 Rubis MT

Je le sentis m’ébouriffer les cheveux et approcher son visage du mien. Je lui rendis son sourire. Et me dit de le suivre je le fis. Il ne me prit pas le bras cette fois, ouf, je pouvais aller à mon rythme. J’essayais quand même de ne pas le perdre, car je ne voulais pas me paumer dans les méandres de ce châteaux… enfin bref, je le suivais. Puis nous arrivions dans le hall. Il me montra la grande façade vierge où je pourrais m’éclater à peindre. Il manquait qu’à virer ce tableau. Mhhh magnifique place en tout cas pour faire ce projet. Puis il se tourna vers moi d’un geste théâtrale. J’appréciais son sourire charmeur et je ris doucement.

Il me dit qu’il m’embaucha à plein temps et bien. Et je réfléchis rapidement à ce que j’aurais besoin comme peinture et matériel. J’aurais besoin de beaucoup de chose. Ceci était certain. Il fallait que je lui fasse une liste. Car elle serait certainement très longue. Ah heureusement que je n’avais pas fait que des tatouages dans ma vie sur terre que j’avais appris la peinture et les arts. Et il me promit poches de sang et logement. Et oui je devais rencontrer Yukia.

- Et bien. Je vais venir peindre, mais je ne suis pas un peinture alors je ne vais pas loger ici non plus Zeck, mais c’est gentil à toi de le proposer. J’accepte, surtout les poches de sang même si je préfèrerais boire de le tien.

Je lui fis un clin d’œil en souriant. Essayant d’imaginer un maximum.

- Je dois connaitre le visage des gens aussi, je ne peux pas les imaginer, donc si tu veux que je peigne Yukia, je dois la voir et faire quelque croquis. Comment est-elle ? Elle est belle ?

Ouai fallait que je sache face à qui j’allais me trouver quand même. J’aimais dessiner de tout oui, mais j’avoue que c’est plus agréable de dessiner une jolie fille avec un visage intéressant que quelqu’un de banal.

338 mots 5 Rubis MT

Zeck sourit et écoutait calmement Balthazar. Il refusait gentiment sa proposition de dormir ici. Prenant pour prétexte de ne pas être un Peinture. Pour le Huckster, ce n’était pas franchement très important. Il savait faire la part des choses entre le boulot et le reste. Mais finalement, peut-être que c’était mieux ainsi. Après tout, Balth pouvait très bien avoir été envoyé par son chef de clan pour l’espionner et savoir comment se comportait le nouveau chef des Peintures. Lui qui venait d’arriver et qui avait pris la place de chef. Mais en même temps, lorsqu’il regardait Balthazar, son regard avait l’air sincère et surtout il ne décelait pas d’arrière-pensée ou autre de ce genre. Puis Zeck sourit à la pensé que Balth’ aurait carrément préféré de boire son sang plutôt que de se contenter de poches de sangs et répondit à son clin d’œil par un léger haussement de sourcil.

« Tu fais comme tu le sens, mais je ne vais pas te garder prisonnier ici. J’ai pas non plus envie que ton chef me saute dessus parce que je te retiens au château. »

Il frappa dans ses mains et fit signe au petit vampire de le suivre une fois de plus. Le laissant arriver à son niveau et marchant à côté de lui avec un léger sourire. Balthazar allait être servit s’il voulait rencontrer Yukia et faire des croquis d’elle. De plus il comptait tout à fait la lui présenter et présenter les autres. Mais seulement pour ce qui était de ceux qu’il connaissait. Car après, ça allait être surtout du travail de recherche pour Balthy, il allait devoir rencontrer tous les gens d’Inferni et au moins voir une fois leur visage. Ce qui n’allait pas être gagné effectivement.

« Je vais te la présenter, mais il faut qu’on la trouve… Je ne sais pas où elle a encore pu se perdre… »

Zeck marchait dans les couloirs, s’assurant toujours d’être aux côtés du vampire. Marchant d’égal à égal et non de roi à valet : roi devant, valet derrière. C’était une sorte de forme de respect, mais au vu de l’époque différente qui rejoignait les deux bonhommes Zeck n’était pas certain que Balth’ s’en soucie. Faisant un tour des couloirs infernaux et innombrables du château pendant près d’une demi-heure, Zeck se posa un instant en réfléchissant. Il n’était pas perdu contrairement à Yukia. Il prit un air réfléchit et posa ses mains sur ses hanches, elle n’était pas dans sa chambre, et il n’avait vu personne dans la cuisine non plus.

« Mais où elle s’est encore perdue ?! »

Soudain il eut une illumination et frappa son poing dans son autre main et retourna en sens inverse vers la cuisine. S’il ne la trouvait pas dans les couloirs, il comptait la faire venir autrement. Il se décida alors à aller préparer un Chilicon à la demoiselle pour qu’elle pointe le bout de son nez. Une fois dans la cuisine il chercha un peu dans tous les placards et tiroirs tout ce dont il avait besoin pour faire le chili. Heureusement, le frigo était régulièrement rempli, tout comme les placards d’ailleurs, car Yukia était une très grosse mangeuse. Et il lui avait dit qu’il ferait un de ces jours le chilicon. Il commença à se laver les mains et à découper des oignons avec la dextérité d’un escargot et pleurant comme une madeleine à cause des émanations.

« Raah ! Ce que je déteste ces foutus oignons ! » Dit-il en s’essuyant les yeux avec sa manche et passant après coupe ses mains sous l’eau.

Il continua de couper les tomates et émiettait la viande hachée qu’il mit dans un récipient. Ensuite il fit revenir les oignons suffisamment pour que les odeurs fassent rappliquer son bras droit, puis ensuite la viande. Il commença à tout préparer comme il avait l’habitude de faire à son époque. Le seul truc qu’il savait bien faire en cuisine. Même la cuisine chinoise il n’était pas doué. Les haricots rouges, les tomates et le maïs mis à mijoter avec la viande, les oignons et les épices. C’était du chilicon bien piquant, le truc à défoncer les toilettes après l’avoir bouffé. Une fois que tout était prêt, Zeck  se plaça dans le couloir et la casserole pleine de chilicon, utilisant un petit morceau de carton pour faire partir les odeurs alléchantes dans le couloir et il se mit à crier à l’attention de Yukia.

« YUUUUKIIIIAAAAAAAAA !!! CHOUPETTE ! LE CHILI EST PRÊT !!! TOUT BONNEMENT PRÉPARÉ PAR MOIIIIII ! MONTRE TA TRUFFE D’OURSON !!! SINON JE MANGE TOUT SANS TOI !!! »

Une fois qu’il eut crié assez fort il retourna poser la casserole à mijoter doucement sur le feu et commença à mettre la table, il ne la mit que pour elle vu qu'il avait déjà un peu mangé et qu'il n'avait plus très faim. Ca lui ferait -s'il en reste- un peu de rab pour lui plus tard. Surtout qu'il y en avait une bonne grosse quantité. Lançant un léger sourire à Balthazar et haussant légèrement les épaules. Il devait le prendre pour un fou mais c’était pas grave.

« Yukia est une fille mignonne, mais c’est un vrai ours glouton. Avec ça, je ne payes cher pour qu’elle se pointe rapidement. Désolé de te faire subir encore les odeurs de nourriture alors que tu ne peux plus manger de ça. »

Il termina de mettre la table et se frotta les mains en se les claquant légèrement. Fier d’avoir réussi son chilicon.

918 mots 5 Rubis MT