Petite visite chez les Peintures [privé Elena]

Inferni est vraiment un endroit étrange tout de même. Bien malgré le fait que les gens qui meurent et se retrouvent ici bas, n'ont parfois plus la même apparence ou voire sont devenus des créatures légendaires et étranges aux capacités spirituelles et morphologiques bien différentes de leur vie humaine, malgré cette deuxième chance ils restent toujours tourmentés par leurs passé d'entant, ou leurs souvenirs d'une mort plus ou moins douloureuse. Certains ont perdu la mémoire, d'autres ressassent  sans cesse, dans leurs songes les plus troublants, leur mort avec une extrême précision. Même une réalité des plus déplaisantes. Bien malgré le fait qu'il s'y soit fait à ses cauchemars, Zeck rêvait différemment que sur terre. Il ne l'expliquait pas, mais il lui arrivait régulièrement de rêver de son passé ou de sa mort bien qu'il aimerait ne plus y penser et ne pas rêver comme sur terre. Mais le subconscient est parfois entêté.

Alors qu'il s'assoupissait doucement, il eut une sensation de vide et se rattrappa aux accoudoirs de sa chaise en sursautant puis il sombra dans le sommeil. Ça ne lui était pas arrivé depuis qu'il était ici, il transporta sn âme dans un endroit étrange, immatériel et instable, il portait ses vêtements de Huckster qu'il portait avant sa mort. Il marchait et se dirigeait dans une direction inconnue, des ombres, des formes, tout autour de lui bougeait et changeait. Un léger sourire nostalgique se forma sur son visage, il était dans les terres de chasse comme autrefois oú il s'y rendait. Le décor hangea alors du tout au tout et il se retrouva dans un saloon, à une table de poker avec en face de lui son père dont le visage était caché par son chapeau é larges bords abîmés et marqué par le temps et la poussière. Il avait un paquet de cartes en main et souriait malsainement à son fils qui était également assit mais qui n'avait pas touché à ses cartes côté face contre table. Attendant que le jeune homme prenne les cartes, Davis cracha sa chique dans le crachoir près de lui et s'avachit encore plus dans sa chaise.

"Tu comptes attendre le déluge pour jouer?"

"Et si je n'ai pas envie de jouer contre toi?"

"Fait pas ta mijorée l'mioche! Prend ces foutus cartes que je t'étale encore une fois!"
Zeck prit les cartes et les mit de côté pres du paquet avant de battre les cartes et d'en prendre d'autres. Il regarda les cartes qu'il avait et les reposa sur la table face non visible.  Il fit claquer sa langue en regardant son père d'un regard défiant. Celui-ci n'avait pas apprécier le fait qu'il rebatte le paquet et reprenne d'auttes cartes et il avait montré son mécontentement d'un grognement bien audible. Les sorcier lui fit un grand sourire qui voulait tout dire, à son père et il attendit que celui-ci se décide quelle(s) carte(s) jeter et prendre. Au bout d'une longue attente Davis se décida et Zeck finit par suivres.

"Trois cartes!" dit le père en jetant trois cartes puis reprenant trois nouvelles dans le paquet.  
"Une carte..." ajouta Zeck en jetant une carte dans la défausse et en en reprenant une. Il leva les yeux vers son père qui déposa ses cartes pour les lui montrer. Il avait deux paires et un as. Zeck déposa les cartes et les fit glisser lentement pour garder un certain suspens.

"Un brelan plus une paire ! T'as perdu vieux!"

Le père lança un regard noir à son fil et il ouvrit la bouche pour hurler son mécontentement, sa bouche se déforma anormalement tel un esprit tourmenté et ses yeux brillèrent d'une lueur bleue pâle étrange. Le hurlement qu'il lançait lui rappelait celui d'un esprit malin et mauvais.

Le Huckster se réveilla en sursaut à se moment là et il entendit Elena tousser. Elle semblait elle aussi s'être réveillée et il avait remarqué du sang être recraché dans sa main lorsqu'elle toussa. Zeck prit un mouchoir et le lui tendit alors qu'elle s'était rallongée en étoile de mer dans son lit. Elle semblait épuisée et troublée par son rêve. Le Huckster lui laissa le moichoir et vint vérifier sa température en posant sa main sur le front de la demoiselle. Il avait un certain sourire satisfait sur le visage. Et il semblait être encore un peu dans ses pensées. Le fait d'avoir gagné contre son père l'amusait beaucoup. Surtout avec l'attitude de mauvais perdant de ce dernier. Il était ravi de voir que même lorsqu'il venait hanter ses rêves il arrivait quand même parfois à le repousser ou à lui botter le cul. Et ça lui faisait le plus grand bien. Il attendit que la belle et tendre se reprenne de ses émotions avant de l'agresser de questions. Il trempa un linge dans une bassine d'eau qu'il avait gardé près de lui au cas oú et il essora le linge pour le déposer délicatement sur le front de la jeune femme.

"Repose toi ce soir... Dans ton état tu n'ira pas bien loin, et je m'en voudrais s'il tarrivait quelque chose. J'irais dormir dans une autre chambre ne t'en fais pas. C'est pas la place qui manque au château."

Il lui fit un doux sourire attentionné, tout comme sa voix qui était très calme et presque murmurée pour ne pas lui crier dajs les oreilles après un rêve surement très désagréable.

Zeck voyait bien que la demoiselle était perturbée et il se demandait si elle l'avait écouté. Il resta près d'elle le temps de s'assurer que la demoiselle s'était remis de ses émotions et il reprit le linge pour le tremper de nouveau, l'essorer et lui remettre sur le front. Un peu de fraicheur nr lui ferait pas de mal. Il s'inquiétait pour elle mais elle ne semblait pas franchement apte à répondre à quelque question que ce soit. Il se recula ensuite dans sa chaise un instant et il prit le plateau après avoir constaté que le thé avait refroidit. Il soupira et se frotta la tignasse avant de se lever pour emporter le plateau et le descendre dans la cuisine.

"Je te laisse te reposer... Ne force pas trop sur les souvenirs de tes cauchemars ca risque d'être pire...."

Mais au moment oú il fit un pas Elena se redressa brusquement et lui attrapa le poignet. Il tourna brusquement lq tête vers elle. Surprit qu'elle le rattrape ainsi. Elle lui demanda de rester. Zeck resta immobile et silencieux un instant. Ne sachant pas trop quoi faire pour le coup. D'habitude il serait comblé qu'une femme lui demande de rester mais là il préféra pas faire de remarque. Surtout que la belle semblait vraiment perdue pour le coup. Puis au final il glissa son poignet hors de la poigne de la demoiselle et il lui prit la main délicatement. Il s'assit sur le lit près d'Elena et reposa le plateau. Il reprit le linge qui était tombé par terre et le jeta dans la bassine au pied du lit. D'un geste doux et attentionné il rallongea la belle aux cheveux de feu et lui caressa le visage avec un léger sourire. En la regardant elle semblait affolée et perdue. On aurait dit une enfant qui sortait tout droit d'un cauchemar et qui demandait à son père de rester la nuit près de lui pour qu'il ait une présence rassurante. Ce qui fit grandement sourire le Huckster intérieurement. Il glissa doucement ses mains jusqu'à la couverture et il la remonta pour recouvrir correctement Elena avec.

"D'accord je reste..."

Un fin sourire nostalgique et le Huckster resta assit près de la demoiselle, lui carressant tendrement le visage jusqu'à ce que celle-ci retrouve un sommeil plus calme. Il aimerait lui demander ce qu'elle a bien pu voir mais il préférait éviter de la troubler encore plus. Et puis si elle voulait lui en parler il ne la forcerait pas à le faire.

Il commence à se faire très tard dans la nuit et Zeck reste toujours éveillé auprès de la demoiselle. Assit sur le bord du lit à l'observer. À chacun de ses mouvements la jeune femme semble s'agiter aussi. Alors il se met en tailleur sur le lit et continue de lui caresser les cheveux et le visage. Restant près d'elle pour garder un oeil sur son sommeil. Peu à peu, le sommeil le gagne et il somnole doucement dans sa position assise sur le lit. Et il finit par se lever pour s'installer à côté de la jeune femme mais en restant au dessus de la couverture. Alors qu'il ferme les yeux pour essayer de dormir, il n'y arrive pas et se retourne dans le lit pour observer Elena. Il reste allongé ainsi sur le côté à la regarder silencieusement et il finit par s'endormir ainsi. Ne bougeant pas d'un millimètre. Le sommeil calme et relaxant. Qui, au bout de deux heures se dissipe, lorsque la jeune femme se réveille. Il ouvre les yeux malgré la fatigue qui embrume sa vision et il observe toujours en silence avec un visage inexpressif la belle demoiselle. Le silence ambiant matinal est agréable, on entend les oiseaux chanter à la fenêtre et les rayons du soleil passent timidement dans la chambre du sorcier. Le regard rivé sur Elena, il n'ose pas parler pour briser ce silence agréable. Mais il finit par passer une mains sur le visage de la demoiselle pour la saluer puis il se redresse et se lève pour aller prendre le plateau sur la table de nuit. Il regarde la belle démone en se redressant et d'un ton doux et bas il lui demande:"Qu'est-ce que tu aimerais pour ton petit déjeuner ma belle?"

Il attendit la réponse d'Elena et lui sourit avant d'emprunter la sortie. Il s'arrêta sur le pas de la porte et tourna légèrement la tête vers elle.

"Bouge pas de là je t'apporte ça!" puis il parti dans la cuisine préparer le petit déjeuner d'Elena et le sien qu'il mangea rapidement avant de remonter avec un plateau dans la chambre. Il installa le tout sur la table de nuit et il fit un peu de rangement dans sa chambre. Il revint ensuite près de la demoiselle en espérant que le petit déjeuner lui convienne et il s'installa au bord du lit calmement. Un léger sourire aux lèvres.

"Tu as pu trouver un sommeil plus reposant? "

Il resta silencieux un instant sur le lit après avoir apporté le petit déjeuner à Elena et lui avoir demandé si elle avaiy pu se reposer. Il écouta sa réponse et ce qu'elle lui dit ensuite. Puis un léger sourire il posa une mains délicate sur l'épaule de la demoiselle.
"Si tu me dérangeais, je t'aurais ramené chez toi la veille. Et disons que j'ai pu fermer l'oeil quelques heures. Lorsque tu semblais plus endormie et sereine."
Il ne mentait pas sur la chose mais il se mit à sourire de plus belle en se relevant et en s'étirant longuement. Il se retourna ensuite vers la demoiselle qu mangeait son petit déjeuner tranquillement.

"Reste autant que tu le souhaites. Tu es mon invité."

Il ne savait pas trop comment aborder le sujet sur ses rêves pour le moment et il n'avait pas non plus trop envie de la harceler de questions dès le matin. Il alla se mettre à la fenêtre tout en observant en silence au dehors. Il resta un moment ainsi, l'air songeur. Son esprit parti loin dans ses pensée. Depuis qu'il était mort il était atteint de terreurs nocturnes, donc il ne dormais jamais réellement bien. Parfois c'était même pire que tout, il ne cessait de revoir sa mort avec la même réelle douleur et il sentait que son coeur s'était arrêté un instant lorsqu'il reprenait ses esprits. Alors il comprenait très bien les sentiments que pouvait avoir Elena. Sans compter que son père venait régulièrement lui rendre visite en rêve. Ne sachant s'il s'agissait vraiment de lui ou de simples imaginations que lui obligeait sa conscience profonde sur ses vieux souvenirs oubliés. Il soupira et s'assit au bord de la fenêtre. L'enfer est un lieu étrange auquel il ne voyait pas la chose de cette manière. Lui qui l'avait toujours vu immuable et instable, changeant sans cesse en fonction de comment la personne se l'imaginait. C'était vraiment trop étrange qu'un lieu paril existe. Est-ce qu'il trouvera la même chose s'il quitte cet endroit pour aller voir ailleurs ce qu'il y a? Il n'en savait rien mais il était bien ici. Alors pourquoi changer? Zeck tourna la tête vers Elena calmement et l'observa depuis le rebord de sa fenêtre où il était assit. Il finit par couper le silence ambiant pour poser quand même une question concernant les rêves de la demoiselle.

"Tu as pu au moins trouver quelques réponses à ce que tu cherches?"

Pour le coup, Elena semblait avoir eu bien plus de question qui se rajoutaient aux anciennes plutôt que d’avoir des réponses. Mais le Huckster n’insista pas et il préféra la laisser à ses songes. Il se redressa néanmoins en constatant que la demoiselle semblait pressée de rentrer chez elle et il vint près d’elle pour l’aider à rester debout. Il soupira, ces filles n’écoutent vraiment jamais ce qu’on leur conseil. Ce n’est pas croyable. Il n’allait pas la bouffer et il lui avait dit qu’elle pouvait parfaitement rester tranquille ici tant qu’elle n’irait pas mieux. Mais quand on est têtu…

« Tu vas réussir toute seule ? Tu sais, tu n’as pas à te sentir gêner d’être ici, à moins que tu aies des choses à te reprocher… M’enfin, c’est comme tu veux ! »

Il fit un cercle assez large avec sa main en face d’eux et il aida Elena à pénétrer dans le portail qui les mena directement dans le quartier es lapins. Ils devraient néanmoins marcher encore un peu pour arriver jusqu’aux résidences des lapins et pour qu’il la raccompagne jusque chez elle. Il ne perdit pas de temps et l’emmena sous les indications de la demoiselle. Il espérait tout du moins qu’elle puisse trouver des réponses avec ce qu’elle cherchait. Mais bon, en même temps il n’avait pas insisté pour savoir plus que ça ce dont elle avait rêvé cette nuit. Il ne voulait pas non la forcer à dire les choses. Si elle voulait vraiment le lui en parler, il attendrait qu’elle le fasse d’elle-même. Enfin après un peu de marche ils arrivèrent devant l’habitation des Lapin, non sans arquer un sourcils de stupéfaction en voyant la statue au centre des habitations d’Alex sur le trône en lisant son journal, il esquissa un léger sourire et se dit que finalement il n’y avait pas que chez les peintures qu’il y avait des trucs bizarres. C’était même très folklo de voir Alex en statue en train de chier. Il secoua la tête en rigolant doucement et il continua son chemin jusqu’au clapier d’Elena. Il la laissa ensuite se débrouille toute seule. Il lui sourit et lui fit un doux sourire avant de la saluer.

« N’hésite pas, si jamais tu as besoin de quoi que ce soit je suis là. Ne force pas trop non plus. Et va voir Lyu Xion pour tes rêves, elle pourra surement t’aider. Elle a un certain dont pour ça. A plus tard ma belle !»

Et il fit demi-tour en traçant un portail sous ses pieds et disparaissant par ce biais.