Première sortie au restaurant (Pv Zeck)

Première sortie au restaurant

Le fracassement des assiettes les unes sur les autres, les murmurent des dialogues des clients ressemblaient pour Klaw aux vrombissements des moteurs. Elle se resserra contre Zeck. Elle avait horreur du bruit. A chaque fois, elle avait l'impression de perdre ses repères auditifs en plus de ses repères visuels. Les voix camouflaient les pas et les mouvements du serveur qui la frôla, elle ne perçut pas immédiatement le son de la voix de Zeck qui lui intima qu'ils étaient arrivés.

-Ah. Oui, je vois.

J'imagine que son ouïe légèrement plus développée que la normale et sa nervosité au restaurant jouait bien plus qu'un véritable brouhaha. En réalité, ce n'était pas vraiment excessivement bruyant. Ils s'assirent à table, l'un face à l'autre sans doute car elle frôla les genoux de Zeck sous la table. Elle riva ses yeux vers le sol. Cela faisait tellement longtemps qu'elle n'était pas sortie à l'extérieure pour manger. Après tout, quand elle sortait, elle avait le choix entre soit se faire surveiller par les gardes Russes, soit bien plus tard, elle était un boulet pour toute la famille qui devait lui lire la carte, choisir pour elle et l'aider à manger dans les premier mois de sa cécité. La dernière fois elle avait renversé un plateau sur un client un peu nerveux par mégarde. Lui et son frère ainé avaient faillit en venir aux mains pour cela. Depuis, la famille Wieck n'avait pas remit les pieds dans un restaurant, avec Karolyn en tout cas.

Elle était reconnaissante que Zeck fasse ce geste pour elle, mais il ne savait pas ce que c'était que de passer un moment avec une aveugle à l'extérieur. Pour ne pas le déranger, elle se décida donc de ne pas bouger durant tout le repas. De commander la même chose que lui et d'éviter tout évènement qui nécessite la vue.

-Où sommes-nous, Zeck ?

Dit-elle en tentant de sourire, elle était un peu perturbée, elle avait gardé ses yeux ouverts et laissé sa tête droite pour ne pas avoir l'air trop "bizarre" pour les clients qui en général, épie toutes les manières des autres clients pour trouver un sujet de conversation.

-ça fait longtemps que je ne suis pas allez aux restaurants… Ce n'est pas cher au moins ?

Sa mère était une amatrice d'économie, alors tout ce qui pouvait lui permettre de gagner un ou deux Mark pouvait la rendre heureuse pour la journée. D'autant plus qu'elle à toujours dû savoir faire des sacrifices pour sa famille. Ou du moins, Elle pouvait accepter n'importe quel sacrifice tant qu'on ne touchait pas à ces économies pour ses cigarettes.

-Je paierais ma part, Zeck. Je ne veux pas t'embêter…

446 mots + 5 rubis/MP

Ils arrivèrent, après une longue marche au restaurant Chevalerie. Zeck annonça à Karolyn qu'ils étaient arrivés, lui expliquant qu'il s'agissait d'un restaurant oú on y mangeait bien. Du moins c'est ce qu'on lui avait dit car il n'y était encore jamais entré. Il pénétra dans le bâtiment et un serveur vint les accueillir. Zeck demanda un coin oú ils pourraient être au calme et en toute tranquillité. On les emmena alors dans une petite pièce à part. Étant chef de clan, il lui était facile d'avoir ce genre de faveurs et il en remercia le serveur avant d'aider Klaw à s'installer et prendre place en face d'elle par la suite. Il fronça les sourcils lorsqu'elle lui soutint qu'elle paierait sa part. Ça il n'en était pas question. Elle ne l'embêtait pour le moins du monde.
"Pour mettre les choses au clair, si tu me dérangeais tu ne serais pas ici avec moi et deuxièmement je t'ai dit que je t'invitais! Donc je vais t'aider à choisir et tu prendras ce qui te plaira! "

Le serveur revint avec les cartes qu'il donna à chacun d'eux mais Zeck fut formel avec le serveur en lui disant qu'ils ne pre draient qu'une carte. Une fois le serveur parti le Huckster décrivit tous les plats qu'il y avait sur la carte. Espérant que Klaw ait une préférance ou une autre. Il faut dire ce qui était, il n'y connaissait pas grand chose de ce qu'il y avait sur la carte. Donc pour lui il allait un peu à "l'aveuglette". Une fois que Klaw se décida, Zeck commanda pour elle et pour lui ensuite. Il lui proposa de boire un petit remontant, alcoolisé ou non si elle le désirait. L'endroit était assez sympa et le service était rapide et efficace. En attendant que le repas soit servit Zeck commença à parler de cette fameuse chasse aux abominations.

"Pour revenir à la question que tu as posé plus tôt... En fait, dans certaines régions, à mon époque, il se passait des phénomènes paranormaux qui provoquaient la panique chez les habitants de ces contrées. Nous avions en partie pour mission de faire des enquêtes avec l'aide ou non des Pinkerton ou des Texas Rangers. C'était de pire en pire depuis le grand tremblement. Les abominations sont en réalité des monstres, des créatures venant tout droit des terres de chasses pour certaines, d'autres sont des créatures qui existaient déjà avant le grand tremblement."

On leur servit leur plats et Zeck aida Klaw à se repérer pour savoir oú était quoi. Il lui coupa même les aliments et la viande pour qu'elle n'ait pas à le faire et se blesser inintentionnellement. Il s'occupa ensuite de son plat qui avait l'air vraiment bon.

487 mors +5 rubis/MP

Le plat principal

La réponse que Zeck donna à Karolyn sur son invitation tenait la route, comme elle l'avait deviné. Le fait qu'il lui proposa _On peut même dire, qu'il l'impose_ son aide lui faisait autant plaisir qu'elle était gênée. Après tout, cela aurait été plus simple si le sort de sa vue avait duré plus longtemps. Mais ce n'est pas le cas, elle devait profiter de son rendez-vous dans le noir, face à une personne qu'elle ne voit pas. Elle ne voulait pas le vexer avec son caractère de cochon, c'est pourquoi elle se contenta de le remercier de son aide sans pour autant insister sur le côté chiant et perturbant d'être une sorte de bébé ou de personne âgée dont on devait prendre soin.
Du moins pour ce qui était du domaine de la vision.
Elle hocha la tête en écoutant attentivement Zeck lui décrire la carte. Elle était surprise d'entendre que le restaurant proposait une variété de plat que ce soit dans un langage qu'elle connaît bien (Des plat notamment typique de chez elle) Comme des plats des plus mystérieux codé par des aliments très particulier. Est-ce que c'est parce que nous sommes en Enfer que les plats du jour se nomment
"L'écartèlement du bison sur lit de sang d’aphrodisiaque" ? Elle était amusé par ce nom et lui proposa de prendre ce plat. En espérant que ce soit un nom symbolique plus que descriptif.

Zeck parla au serveur blond qui, en lissant sa moustache gratta le menu sur un calepin et repartit avec le menu. Du moins, c'est comme ça qu'elle l'imaginait. Etant en tête à tête, Zeck lui raconta alors l'histoire des abominations, elle s'accouda sur le bord de la table pour prendre appuis, mais le souvenir de son père grognant un "Tes bras sur la table, Karolyna ! " lui revint soudainement en mémoire. Elle se redressa et croisa ses mains sur ses cuisses.

-Quelle genre de monstre ? A quoi ressemblait-il ? Demanda-t-elle au Hukster.

Elle écouta ce que le Hukster avait à dire avant d'exprimer son avis.

-A mon époque, les monstres, les superstitions ou les phénomènes paranormaux sont totalement ignorés des peuples. Les Hommes ont réussi à prouver clairement que certaines de nos croyances sont irrationnelles et que les monstres de littérature ne sont que des simples objets de fiction. La jeune rousse mit un temps pour attraper son verre d'eau et de boire une gorgée et ajouta, le regard sombre: "Nous avons eut d'autres menaces. Bien plus grandes et ignobles que tout ce qu'on a pu imaginé. " Elle reposa son verre avant d'ajouter avec un demi-sourire en coin "Enfin ! Je te raconterais sans doute cette histoire un jour, ou un autre…"

Les plats leurs avaient été servi peu de temps après, Klaw semblait prête à attaquer son repas mais elle ne sentit pas son assiette face à elle, où était-elle ? Elle perçut les fracassements des couverts sur une assiette près d'elle. Non, il n'était tout de même pas en train de… ?
Zeck déposa l'assiette de Karolyn face à elle avant de s'attaquer à son propre repas. Excédée par son geste, elle se contenta de prendre sa fourchette et de la planter dans sa viande pour la mettre dans sa bouche. Elle ne pouvait pas se taire.

-Zeck, je suis peut être aveugle mais il faut que tu saches que je sais marcher, courir et encore mieux. Je sais couper ma viande toute seule. Alors la prochaine fois que je te surprends à avoir… Je ne sais pas, un excès de gentillesse. Rappelle-toi que je ne suis pas invalide à ce point-là et que je suis capable de te mordre.

Bon, elle avait plombé l'ambiance, encore une fois.

-Pardon.

608 mots +5 rubis par MF

«Eh bien, le genre de monstre dont tu as surement dû entendre parler en tant que mythe et légendes à ton époque, les chupacabaras, les loups garous, les wendigos, les crotales mojaves, les tiques des praires, les fils d’enfer et j’en passe et des meilleur. »

Il s’arrêta pour reposer l’assiette de Klaw devant elle. Il savait bien qu’elle pouvait parfaitement couper sa viande mais il ne voulait pas qu’elle se blesse malencontreusement à cause du fait qu’elle ne pouvait pas voir. Bon c’est vrai qu’il aurait pu éviter ça et d’ailleurs ce fut une remarque cinglante auquel il eut le droit en remerciement. Il la regarda alors qu’il avait commencé à couper sa propre viande et posa son couteau pour se gratter l’arrière de la tête un peu gêné. Bien que l’ambiance se plomba de nouveau en tension entre les deux, Klaw finit par s’excuser en baissant la tête. Le huckster regarde Klaw l’air contrit et reprit la coupe de sa viande calmement en baissant le regard. Il était tout autant confus qu’elle.

«C’est moi, tu n’as pas à t’excuser… Je partais d’une bonne intention à la base et je ne voulais pas que tu te blesse…»

Il savait pertinemment qu’elle n’était pas si invalide que ça et il pouvait très bien comprendre à quel point ça pouvait être frustrant voire même déstabilisant. Il faut dire qu’avec Klaw, il allait y avoir pas mal de rebondissements, de son avis. Il préféra alors se concentrer sur son plat, et puis il avait une faim abominable alors bon. Autant qu’il mange, ça lui évitera d’autres conneries du même genre. Un silence pensant s’installa alors à leur table et Zeck mangeait et buvait avec un certain appétit. Réfléchissant à ce qu’il pouvait dire pour reprendre une conversation correcte ou même faire en sorte que l’ambiance soit un peu plus détendue. Il releva la tête vers Karolyn et il l’observa un moment. Ca ne faisait pas beaucoup de temps qu’elle était ici, et il se demandait si elle n’avait pas quelques difficultés, pour se nourrir, ou même se trouver des habits.

«Au fait… Si tu as d’autres questions à me poser,, sur l’endroit, ou même où on peut acheter ce qu’il te faudrait, vêtements, nourriture, n’hésite pas à me dire. Je serais content de t’y emmener …»
Et bien entendu de l’aider si elle le souhaitait. Mais il espérait qu’elle ne l’envoie pas une fois de plus bouler. Zeck savait être patient et serviable quand il le voulait bien, mais il ne fallait pas non plus le rendre pour un con. Il savait être sévère et ferme quand il le fallait.

440 mots +5 rubis/MP

Le plat principal

Elle mâcha longuement sa viande, après tout elle pouvait comprendre qu'il s'inquiétait pour elle. Ce n'est pas tout les jours qu'on se retrouve avec une invalide sous les bras, qui plus est qu'elle ne sait absolument rien d'Inferni. Elle avala difficilement quand il s'expliqua. Oh… C'est adorable ! Pensa-t-elle malgré elle. Elle redressa la tête en direction de la voix de Zeck:

-C'est… Mignon, merci.. Cependant ne croit pas que je suis une incapable. J'ai appris me débrouiller en 8 ans d'obscurité.

Puis elle reprit son repas, elle avait posé son couteau sur la table et se contenta de prendre les bouchées de viande avec la fourchette. Il fallait dire qu'il n'avait pas menti, c'était délicieux. La viande fondait sous sa langue et ça lui plaisait bien. Elle prit quelques gorgées du liquide dans son verre quand Zeck lui proposa de l'aider à faire du repérage dans les environs. Elle avait posé délicatement son verre sur la table, elle toucha l'assiette face à elle et l'avança un peu pour poser le verre convenablement sur la table. Elle esquissa un léger sourire.

-Oui, je dois dire que j'ai un très mauvais sens de l'orientation. Elle ria doucement. Alors j'aimerais savoir s'il y avait un autre moyen d'obtenir des vêtements autrement que par la volonté de je ne sais qui… J'ai reçu pas mal de vêtement comme ça dans mon armoire et dans mes casiers, c'est assez frustrant je dois dire…

Elle se gratta la tête.

-Surtout que j'ai tendance à obtenir de la part de mon donateur des sous-vêtements et robes… Je crois que c'est un pervers.

Elle ria une nouvelle fois, mais elle avait vraiment peur quand elle recevait ce genre de cadeau, quoi qu'il semblerait que ses vêtements soient de qualité.

-Et aussi pour ce qui est de la nourriture. Si je ne t'avais pas rencontré sur mon lieu de travail je n'était pas sûre de manger cette nuit encore. J'aimerais savoir s'il y a une épicerie ou quelque chose comme ça dans le coin ?

Maintenant qu'elle y pensait, il est vrai qu'elle avait beaucoup à apprendre sur cet Inferni. Elle laissa le temps à Zeck de répondre à chacune de ses questions en l'écoutant avec attention.

369 mots + 5 rubis/MP

Zeck se gratta une fois de plus la tête aux paroles de Klaw. Ouais, c’est mignon, c’est vrai, mais elle n’est pas non plus si handicapée que ça. C’est un fait. 8 ans d’obscurité l’ont entrainé c’est vrai. Pendant qu’il mangeait tranquillement, le Huckter écouta Karolyn parler. Il rigola doucement, c’est vrai que ça pouvait faire flipper ou être bizarre que des fringues apparaissent comme ça sans crier gare dans une armoire alors qu’il n’y en avait pas la veille. Mais a vrai dire il y avait tellement de choses étranges in Inferni qu’il ne savait plus ce qui ne l’était pas. Enfin, il savait garder son sang-froid et sa jugeote tout de même. Le Huckster regarda Klaw et lui sourit.

« Je t’emmènerai là où on peut faire des achats sympa, et récupérer à manger aussi sans passer au restaurant. »

En attendant le plat était vraiment bon, même si les plats portaient des noms franchement épiques. Zeck se régalait. La viande était fondante et la sauce et même l’accompagnement avaient quelque chose de vraiment particulier et bon. C’était vraiment un plat exquis. Le cow-boy se régalait et buvait calmement. Pour ce qui était de nourire Klaw, il pourrait très bien l’inviter à rester au château des peintures, et même, l’inviter à devenir membre du clan si elle était intéressée. Il lui fit alors la proposition.

« Et si jamais tu as envie de rejoindre le clan des Peintures je peux toujours t’inviter au château et je répondrais à toutes les questions que tu auras sur le clan et son fonctionnement. Enfin, je dis ça, mais je ne dis rien. Juste si tu as envie d’être un peu moins seule et d’avoir quelqu’un qui peut te venir en aide quand tu en as le plus besoin. »

Il releva la tête en prenant son verre pour y boire une gorgée et lui fit un léger sourire. Il ne voulait pas la brusquer à rejoindre le clan, c’était une simple proposition, comme une proposition d’embauche ou une invitation à prendre le thé chez lui. Il voulait avant tout qu’elle se familiarise avec l’endroit et qu’elle prenne le temps.

« Enfin, je peux même répondre dès à présent à certaines questions si tu en as. N’hésite pas... je suis tout à toi, ce soir… »

Eh merde, il venait de dire un truc qu’il aurait peut-être pas du dire en voyant le caractère de Klaw, il était certain qu’elle relève la fin de sa phrase. Il se contenta de faire une mine plus sombre et de manger son plat. S’il dit le moindre truc pour essayer de se rattraper, c’est sûr qu’il allait se descendre encore plus. Il se massa l’arête du nez et se resservit à boire ainsi qu’à Klaw.

460 mots + 5 rubis/MP

Klaw avait posé ses couverts sur l'assiette vide, ses mains se frottant sur la serviette qui était caché sous celle-ci. Le repas lui avait remplis le ventre et pour cause, elle ne semblait pas pouvoir manger avant le lendemain après-midi. Elle s'arrêta sur la proposition de Zeck, sa tête penchant légèrement sur le côté, elle lui sourit.

-Tu me proposes de faire les magasins avec toi ?

Un sourire en coin illumina son visage. C'était sans doute la première fois qu'un homme lui propose de faire des emplettes. Certes, c'était pour l'aider mais c'est tout de même amusant de l'entendre dire ça. D'habitude c'est plutôt l'inverse et encore ! Il fallait que l'argent et le lieu soit sûr.

-Venir au clan des Peintures ? Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée… Mais je te promet d'y réfléchir.

Elle le pensait vraiment pour le coup. Elle ne connaissait pas grand-chose et par la même, il serait étrange de s'inviter dans un clan faisant partie apparemment d'un drôle de conflit entre des lapins, des peines et des artistes ? C'était encore assez confus, il valait mieux qu'elle fasse son bout de chemin toute seule dans ce monde hostile avant de songer à se mettre dans quelconques entourloupes. Et si seulement elle savait ce qui l'attendait, elle aurait sans doute accepté directement sa proposition. Ce n'est qu'une question de temps. Elle manqua de s'étouffer soudainement avec son eau, elle déposa le verre sur la table pour faire écho à sa phrase.

-Tu es tout à moi ce soir, vraiment ?

Elle semblait être surprise de cette expression. C'était une façon très aguicheuse de proposer son aide, non ? Klaw fronça les sourcils avant de pouffer, ce n'était sans doute pas ce qu'il voulait dire.

-Ne t'en fait pas, je ne te ferai pas de mal.

Elle s'était légèrement penchée vers lui pour lui lancer un clin d'œil.

-Pardon, ce n'est pas très correcte de me moquer de toi. J'ai tout à fait compris, et je t'en suis très reconnaissante. Alors si je peux faire quoi que soit pour toi… N'hésite pas, je suis ouverte à toute proposition.

Et elle pouffa doucement.

362 mots +5 rubis/MP

« Eh bien, si cela peut te faire plaisir, je t’accompagnerai volontiers faire les magasins. » Dit-il en souriant à la jeune femme. Bien qu’il ne sache pas vraiment le sens de ce qu’elle voulait insinuer quant à faire des shopings avec une femme. Il n’avait pas vraiment eut l’occasion de faire du shopping avec une vraie femme addict de ces petits plaisirs de « lèche vitrine » pour tout dire. Puis elle lui parla de sa proposition à rejoindre le clan des peintures et il rigola doucement puis secoua la tête en buvant une autre gorgée de son verre.

« Ne t’en fais pas, prends le temps de te familiariser avec le lieu avant tout, tu te préoccuperas des clans plus tard. »
Zeck sourit et se gratta l’arrière sur crâne d’un air gêné en regardant Klaw relever ce qu’il lui avait dit. En même temps il s’y attendait vraiment, donc bon. Il rigola à l’attitude de la demoiselle et il s’adossa tranquillement contre le dossier de sa chaise. La voir s’excuser pour si peu l’amusait un peu.

« Ho, vraiment, toute proposition ? Eh bien tant qu’affaire, est-ce que tu veux autre chose ma belle ? pour le dessert ? »

Oui, bon c’était un peu sous-entendu mais il avait dit ça sur un petit ton ironique et taquin. Il avait fini son assiette et un serveur vint les débarrasser et leur proposer la carte des desserts. Zeck n’était pas très pâtisseries et tout ce qui était sucré, bien qu’il lui arrive d’en manger de temps à autre quand il manquait de sucre mais à vrai dire il n’en mangeait pas tout le temps du fait que c’était des choses qui n’étaient pas courantes à son époque. Et puis les glaces, qu’est-ce que ça pouvait bien être ? Il l’ignorait mis à part que ce soit de la glace venue tout droit des montagnes mais là encore il avait un doute en voyant qu’il s’agissait de glaces avec des parfums. Néanmoins une fois de plus il proposa les différents desserts qui se présentaient sur la carte à Klaw. Une fois que la demoiselle eut choisi il demanda le dessert au serveur et il se prit un thé vert. Un petit moment après ont leur apporta ce qu’ils avaient demandé et Zeck but tranquillement son thé en écoutant la belle.

391 mots +5 rubis/MP

-Je vais me contenter d'une glace.

Elle posa sa tête sur sa main en attendant l'arrivée de la glace.

-Il faut dire que pour le moment je semble m'être à peu près familiarisé avec mon secteur. Enfin, je veux dire les quelques mètres qui m'éloignent de mon logement. J'ai trouvé un travail à peut près abordable aux sources chaudes et peut être qu'avec cette vue je pourrais vivre plus facilement sur Inferni. Au moins pour éviter certaines bizarreries.

La glace arriva à sa table, il s'agissait de boules gelées blanches et marron sur un support en verre. Elles avaient déjà commencé à fondre et se mélangeaient ensemble l'une sur l'autre, le blanc contre le marron. Quelques confiseries ornaient la coupe de glace, il s'agissait de minuscule brins de couleur roses, bleu et jaunes sur les boules de glace. La cuillère était déjà planté dedans. Klaw se contenta de prendre la cuillère pour la tendre vers Zeck.

-Tu n'en veux pas ? On peut la partager si tu veux, ça ne me dérange pas.

Elle n'était pas une pro-sucre en réalité. Elle aimait pourtant en prendre, ne serait-ce qu'un fragment pour découvrir ou redécouvrir le goût de l'interdit et de la restriction. C'était un péché qu'elle ne se lassait pas de satisfaire quand elle en avait l'occasion.

-Je n'en ai pas l'air comme ça, mais je tiens toujours mes promesses, ou du moins je fais en sorte de les tenir. Alors, pense à ton remerciement la prochaine fois que l'on se verra. Je ne réaliserait pas ta volonté maintenant, à moins que tu n'ais déjà une idée derrière la tête sur la façon de te remercier de ta sympathie et _surtout_ de ta patience avec moi.

Elle prit une bouchée de sa glace en laissant fondre sous sa langue le mélange chocolat/vanille. S'installant convenablement contre le dossier de sa chaise pour se délecter de son dessert. Bien qu'elle sera sans doute légèrement dégoutée de la sucrerie rapidement si elle ne la dévorait pas d'un trait.

-Et ne comptes pas te défiler... Je suis très têtue et je compte bien te rendre la pareille, mein schön.

Elle ignorait s'il comprendrait le petit surnom qu'elle lui avait donné. Mais après tout, c'est tout de même plus mignon de le dire dans sa langue maternelle non ? Elle ignorait pourquoi elle se donnait la peine de lui répondre dans sa taquinerie, mais ça l'amusait bien.

- Et sinon, Raconte-moi. C'est comment chez les peintures ? En tant que chef je pense que tu es le mieux placé pour me convaincre de rejoindre tes rangs.

459 mots + 5rubis/MP

"Je veux bien y goûter par curiosité, c'est la première fois que je vois des glaces... Et encore plus avec des parfums." Dit-il en souriant et utilisant la cuillère qui lui avait été servie avec son thé plutôt que la cuillère que lui tendait Klaw pour goûter aux glaces de différents parfums. Il était étonné de goûter à quelque chose de froid et en même temps avec des goût aussi prononcés de chocolat pu de vanille. Bien qu'il ne connaisse pas trop la vanille. Mais malgré le fait qu'il trouve ça trop sucré ça n'était pas si mauvais que ca. Il hocha la tête et garda la cuillère dans la bouche tout en écoutant ce que la belle Klaw avait à lui dire. Son petit sourire coquin était resté et il contenait une certaine joie de manger avec la jeune femme. Plus ça allait, plus il la trouvait mignonne et ravissante. Et le fait qu'elle veuille le remercier de sa bienveillance le fit encore plus sourire. Cependant il secoua la tête en réponse à la belle et il lui répondit avec calme et tout sourire.

"Ton amitié! C'est tout ce que je demande. Je ne cherche pas à me faire payer d'une quelconque manière. Ce n'est pas mon genre de toute façon."

De nos jours il y avait peu de personnes qui donnaient sans demander un dû. Zeck, c'était dans sa nature, bon et serviable quand il le fallait, autoritaire et impartiale quand il en était nécessaire, le reste du temps c'était le p'tit gars rigolo qui s'amusait de tout et de rien et surtout avec des femmes. Il aimait flirter avec les belles demoiselles même si il ne les emmenait pas toujours au lit, il aimait passer du bon temps avec une personne agréable. Et même si Klaw pouvait avoir un caractère bien trempé, il l'appréciait et il lui trouvait un certain charme. Puis il en vint finalement à lui expliquer un peu comment fonctionnait son clan.

"Eh bien, le clan des peintures est un peu une petite famille. Nous ne sommes que deux trois bambins réellement. Je ne cherche pas à prendre partie sur une chose ou une autre, seulement je reste neutre et je l'ai fait comprendre aux peu de membres que nous sommes. Eb fait, à moins d'y être obligé à un moment ou un autre, je préfère considérer le clan comme une petite famille dans une grande maison." Il se gratta la joue et se frotta le menton, sentant qu'il devrait se raser demain au vue de sa barbe naissante qui commençait à se négliger un peu trop. Il reprit ensuite la conversation.

"En fait c'est un peu amusant mais j'ai beau être le chef des peintures, je ne suis pas du tout artiste, et mon seul talent réel n'est pas vraiment considéré comme un art à proprement parler. Donc pour moi l'histoire du clan des peintures ne se réfère qu'à une immense bâtisse construite avec des aspects d'arts differents, et même les différentes pièces du château sont toutes pleines de fresques et de peintures d'époques différentes. Bref... Je m'éloigne un peu du sujet je crois. Je ne sais pas quoi te dire par rapport au clan des peintures à part ce terme de famille soudée et n'intervenant en aucun cas sur des conflits externes d'autres clans. Nous sommes un clan neutre et impartial, et je tiens à ce qu'il le reste, c'est déjà assez le bordel comme ça autrement."

Il regarda la demoiselle et reprit son verre de thé pour le boire tranquillement. Attendant de voir si Klaw avait des questions par rapport à ça.

601 mots +5 rubis/MP

Elle perçut dans le timbre de sa voix la brise d'un son apaisant et surtout plus aigüe et euphorique: Il souriait en somme. Et le fait de s'en rendre compte la fit presque instantanément sourire à sa suite.

-Très bien, alors considère notre amitié plus que confirmée autour de cette coupe de glace !

Et d'un geste théâtral et maladroit elle inclina doucement la tête avec un léger sourire aux lèvres. Klaw n'était pas toujours la méchante râleuse qu'elle avait laissé croire depuis ces deux derniers jours sur Inferni. Elle savait aussi être aimable par moment. Et hop ! Sa cuillère trempa une nouvelle fois dans la glace à la vanille fondue et la remit dans sa bouche pour la déguster. Le goût semblait même bien meilleur après avoir symbolisé ce dessert comme un toast à l'amitié. Elle s'amusait bien avec Zeck, il fallait le dire. Même s'il fallait qu'elle lui prouve que son côté serviable n'était pas nécessaire à chaque fois.

- Seulement deux, trois ? C'est un clan assez récent j'imagine… Mais c'est plutôt bien de jouer la carte de la famille dans un clan. J'en ai connu des biens moins familiaux de mon vivant.

A moins qu'on ne puisse considéré les idéologies des Nazis comme en quête d'une formation d'une famille aryenne ? Impensable !
Elle avait posé ses coudes sur la table pour appuyer ses mains contre sa tête tout en écoutant les récits de Zeck.

-Une bâtisse avec des fresques et des peintures ? Hm…

Elle aimait bien l'art en général, c'était son père qui lui avait apprit à aimer ça. Elle fit une moue boudeuse, c'est dommage qu'elle ne puisse avoir l'occasion de les voir. "Dommage" au fil des années sa cécité n'était rien de plus qu'un manque de chance. Il faut croire que le temps vieillit considérablement sa vision des choses.

-Comme je te l'ai dit, je vais y réfléchir… Je vais prendre le temps de m'installer avant de songer à venir au château des peintures.

Elle se redressa avant de revenir sur ce qu'il venait de dire sur les talents.

-Les talents, on en a tous un. Après, pour ma part, je prends goût au talent des autres sans pour autant penser à mes propres capacités. Je dois dire que j'ignore totalement ce que je suis capable de faire. Elle haussa les épaules et reprit: J'imagine que je sais faire le grand écart, mais c'est sans grand intérêt.

Elle était entrée dans des banalités. Parler d'Inferni, c'est bien. Mais ce trop d'information commençait à lui donner mal à la tête, il fallait qu'elle se libère un peu.

-Quel est donc cet "art" que tu maîtrises, Zeck ? Ça m'intrigue.

447 mots +5 rubis/MP

Il l'écouta et apprécia son sourire avec une certaine joie pétillante dans son regard. Puis il gémit tout en aquiesçant pour affirmer qu'ils nétaie t pas nombreux au clan. Mais, ça ne voulait pas dire que ça allait rester indéfiniment ainsi. Le clan pouvait parfaitement s'agrandir et y avoir de nouvelles têtes à protéger dans ce cas. Oui, c'est sûr que ça ferait un peu plus d'ambiance au château, et même, Zeck ne se ferait surement plus royalement chier avec des livres relatant l'histoire et son évolution telle qu'elle était sur terre. C'est bien de s'informer, c'est vrai, mais trop d'infos tue l'info. Donc bon. C'est vrai qu'il avait beaucoup parlé de clan ou autre concernant Inferni, mais qu'en était-il de Klaw. À quoi pensait-elle et qu'avait-elle fait de son vivant? Qu'aimait-elle? Avait-elle des loisirs même encore maintenant? Il gardait son sourire lorsqu'elle lui parla qu'elle savait faire le grand écart. Pour lui il trouvait que savoir faire ça était quelque chose de fantastique, vraiment. Mais bien qu'il soit pratiquant il ne savait pas faire le grand écart mais il était assez souple, il devait l'avouer. Elle lui demanda quel était son art. Il se gratta nerveusement la tête, pas qu'il était contre lui dire. Mais comment lui expliquer sans que pour elle ce ne soit que du chinois. Bien que ce soit le cas effectivement.

"Eh bien... Je pratique les arts martiaux. J'ai été initié depuis tout jeune par ma mère et un maître très doué après la mort de ma mère. Depuis j'ai gardé la main et je m'entraîne tous le jours."

Il sourit et s'appuya sur la table en appuyant la tête sur sa main puis d'un air songeur il continua.

"Depuis tout à l'heure on ne fait que parler de mon histoire du pays, d'Inferni et des clans, mais toi? Qu'est-ce que tu aime faire, qu'est-ce que tu faisais de ton vivant, tu avais des passe-temps, des envies particulières que tu as surement toujours, non? Parle-moi un peu de toi."

333 mots +5 rubis/MP

Karolyn réfléchissa longuement à la question, Zeck lui avait posé une sacrée colle ! Mais elle se décida enfin à lui répondre.

-Eh bien, Je me souviens que quand j'étais petite. Je pratiquais de la GR. C'est… "Gymnastique Rythmique", c'était l'un des sports que l'on nous faisait faire dans ma zone, la RDA.
Ça consiste à suivre une chorégraphie en s'accompagnant d'un engin d'adresse, que ce soit des cordes, des cerceaux, des massues… Ce genre de chose

Elle se creusait la tête pour se remémorer des nombreux souvenirs qu'elle avait eu à jouer les gazelles dansante en petite tenue.

-Je me souviens que mon "arme de prédilection" était le ruban. C'est assez difficile à manier mais quand on prend le coup de main on peut faire toute sorte de chose. Enfin, j'en ai fais jusqu'à la perte de ma vue. Mais depuis ce jour je me contente simplement de faire des échauffements pour rester souple.
Et puis… J'aimais aussi lire. Surtout cet auteur… Lewis Carroll. C'était un de mes auteurs préférés. Et surtout cette histoire: "Through the Looking-Glass" Je me demande si tu connais cette histoire, elle a été publié à ton époque.

Elle recula sa chaise et se leva, levant légèrement sa robe et plus particulièrement la partie couvrant sa cuisse gauche d'où on pouvait discerner l'ombre d'un tatouage: Celui d'une petite fille en robe et aux cheveux long posté devant son reflet dans le miroir. En dessous l'inscription "Through the looking-glass" est inscrite en italique.

-C'est une histoire que j'aime beaucoup. Elle est assez absurde, mais après tout ça ne nous change pas de ce que nous pouvons vivre en ce moment, j'imagine.

Elle se rassit après avoir présenté son tatouage.

-ça doit te sembler étrange, que je me fasse tatouer la gravure d'un ouvrage. Mais disons qu'elle m'a réellement marqué, cette histoire.

Klaw épousseta nerveusement sa robe tout en réfléchissant à ce qu'elle faisait de son vivant.

-Je ne me souviens pas de grand-chose à vrai dire. Mon père était passionné de musique et il m'a donné son goût pour le piano. Ma mère pour le Jazz et mon frère ainé pour le Rock… Pardon, j'imagine que _mis à part le classique_ ce genre de musique t'es inconnu… J'aimerais bien t'en faire écouté. C'est très, comment je pourrais qualifié ça ? Très innovant disons. J'ignore quel genre de musique tu écoutais à ton époque… Du country peut être non ?

La différence de culture et d'époque était assez difficile pour Karolyn. Car après tout, comment expliquer à une personne ayant casi un siècle d'écart ce qu'est le Rock ou même le Jazz ? Il faudrait un exemple musical pour cela. Mais elle ignorait totalement si il était possible d'écouter de la musique sur Inferni.

-Le rock c'est plus Taown taown taown.. Taown taown ta-taown. Alors que le Jazz c'est plus Plooooooooom Pllooooooom, plooommm, plomm.

Elle imitait successivement la guitare du groupe de Deep Purple et le Saxophone de Louis Armstrong. Elle n'avait pas trouvé mieux pour l'expliqué. Alors qu'elle se donnait à cœur joie pour imiter les mimiques et les sons des instruments elle s'arrêta soudainement. Elle était en train d'imiter des instruments devant Zeck. Elle remit ses mains sous la table, son visage virant au cramoisie. Les souvenirs de son enfance lui faisait faire des choses très embarrassante. D'abord à lever sa robe et maintenant à imiter des instruments. Elle se sentait ridicule et se sentait se faire toute petite peu à peu.

-Pardon, c'est ridicule. Ça ne va pas d'aider à comprendre je pense…

Elle feinta de tousser avant de lui demander

-Et toi alors ? Tu avais des passe-temps à par ton talent ?

610 mots +5 rubis/MP

Il s’appuya sur ses mains tout en écoutant attentivement les dires de la demoiselle en face d’elle. De la gymnastique rythmique, il avait presque l’impression qu’en soit c’était une sorte d’art martial en entendant les instruments qu’elle pouvait utiliser. Et il était certain que ça pouvait en faire une arme redoutable si celle-ci est utilisée pour faire mal. De plus, il se redressa et fronça les sourcils lorsqu’elle lui parla de lecture et d’un certain ouvrage qui aurait été publié à son époque. C’était fort possible, mais Zeck n’avait que pour lecture les avis de recherche et les bouquins de loi. Et mis à part ça, il n’y connaissait pas grand-chose en lecture. Surtout qu’il avait rarement le temps de lire un bouquin. Pour lui la lecture c’était pour les pieds tendres, les gens venant de la ville. Il se frota le front en essayant de réfléchir à ce certain Lewis Caroll…. Il connaissait un Lewis Hutchens, pied tendre de l’Est qui s’occupait de récupérer des concessions des prospecteurs des différentes villes avoisinantes à la ville de Denver dans le Colorado. En gros c’était un banquier, toujours à se plaindre des conditions difficiles de la vie dans l’ouest et franchement, le genre de gars inutile dans une ville lorsqu’il y avait des phénomènes paranormaux qui venaient y foutre leur bordel. Il secoua la tête en relevant les yeux vers Klaw.

« Non, je ne connais pas… En fait je n’avais pas le temps de lire, mis à part le bouquin de lois et de civilité et les avis de recherche. Tu me raconteras cette histoire ? »

Il était néanmoins curieux, mais en voyant klaw se lever et relever sa robe le huckster eut un mouvement de recul soudain. Il haussa les sourcils et leva les mains, mais il comprit que Karolyn s’était faite tatouer la couverture du fameux bouquin sur la jambe. Il sourit. Il trouvait ça amusant et il se posait même la question : pourquoi ? Question qui fut rapidement soulevée. Il avait semblé à Klaw qu’elle avait dû subir quelque chose de marquant, semblable à cette histoire et le huckster eut un pincement au cœur, il se prit la poitrine en faisant un regard nostalgique à la jeune femme. Encore un pincement… Là il savait que c’est parce qu’il avait ressenti quelque chose d’étrange dans le regard de Klaw qui lui serra le cœur au point d’en avoir un pincement assez conséquent. Il fronça les sourcils, il se resserrait sa poigne sur sa veste avec une certaine amertume. Écoutant ce que la jeune femme continuait de lui expliquait, elle aimait la musique, mais il ne connaissait rien à ce qu’elle lui expliquait. Le Jazz, le rock, elle s’essaya à faire des onomatopées pour lui expliquer comment étaient les sons des différents styles de musique, mais là encore, ça restait vague. Puis à la voir toute gênée, il finit par se mettre à rire, un rire claire, amusé mais surtout par la tête de la miss ne s’étant pas rendu compte qu’elle était tellement prise dans ses explications qu’elle s’amusait à lui expliquer et lui montrer des parties intimes de sa vie, indirectement certes, mais tout de même. Passé son fou rire, il secoua la tête et se reprit en soupirant.

« Non, ce n’est rien, ne t’en fais pas. Tu es adorable à voir ! Et en effet, je serais curieux d’entendre ce que son réellement le Jazz, ou le rock, comme tu as si explicitement démontré. » Il s’essuya un coin de l’œil qui pleurait légèrement et de son autre main il la posa doucement sur sa poitrine. Le sourire aux lèvres toujours, il s’avança un peu au-dessus de la table et il vint caresser le menton de la demoiselle d’une façon douce. « Pour ce qui est de la musique, j’avais surtout tendance à écouter le joueur de piano dans les saloons qui jouait une musique rythmé et très entrainantes, ce qui avait souvent tendance à motiver à jouer encore et encore. Après, j’avais aussi l’habitude d’écouter des musiciens chinois jouer de leurs instruments… Ou encore d’entendre une de mes connaissances jouer de la guimbarde. »

Il porta ses mains à ses lèvres, expliquant quel genre d’instrument la guimbarde était. En réalité c’était un instrument que beaucoup de gens utilisaient à l’époque mais qui était, si elle était bien utilisée, une vraie petite merveille entre les lèvres d’un joueur.
« En fait c’est un instrument qui se place entre les lèvres et les dents, et avec une petite languette qui dépasse on la titille avec le doigt pour jouer, et c’est la bouche qui fait tout. Un peu du genre : Tiing ! ding ting ! Diong, Dang, Bing ! »

Il rigola en imitant l’instrument en essayant être le plus vrai possible de l’instrument, en fait, bien fait avec la bouche, ça ressemblait pratiquement à ça. Il sourit et rigola de plus belle.

« On est ridicules ! Hahaha ! » Dit-il en secouant la tête et en soupirant de bien-être. Ça faisait une éternité qu’il n’avait pas autant prit plaisir à rigoler de choses simples comme ceci. « Ceci-dit, le ridicule ne tue pas… Ca fait du bien de rigoler un peu. »

Puis Klaw lui demanda s’il avait un passe-temps, autre que son talent, les arts martiaux qu’il pratiquait, surement… Il perdit un peu son sourire et se passa une main dans les cheveux en regardant au plafond en faisant la moue. Il réfléchit un instant à ce qu’il aurait pu faire d’autre dans sa vie que de pratiquer des arts-martiaux. Ho oui, il avait bien un passe-temps qu’il aurait aimé continuer de faire encore aujourd’hui mais il n’y prenait plus le même goût maintenant.

« Oui… » dit-il dans un souffle de lassitude. « Je jouais au poker, enfin, aux jeux en général. Et j’adorais battre les cartes et m’amuser à les faire passer d’une main à l’autre. Je me débrouille plutôt bien… en fait, c’est un peu la seule chose que j’appréciais faire à l’époque, de mon vivant… Mais aujourd’hui il n’y en a plus vraiment l’utilité. Avant je jouais parce que ma vie en dépendait… si on peut dire… »

Il eut un petit air nostalgique, et ça se ressentait dans sa voix. Bien que lui comprenne où il voulait en venir lorsqu’il parlait que sa vie en dépendait lorsqu’il battait des cartes et qu’il jouait, Klaw devait être un peu paumée.

1074 mots +5 rubis/MP

Lewis Carroll était un des auteurs que Karolyn aimait lire et relire sans s'en lasser. L'histoire de la petite Alice lui plaisait. C'était ce qui lui permettait de vivre le sourire aux lèvres en imaginant que le chat Cheshire la surveillait au loin tandis que le chapelier prenait le thé sous son lit avec ses peluches. L'obscurité était parfois lourd à supporté et les contes de Carroll étaient comme un arc-en-ciel dans son univers sombre.

-J'aimerais beaucoup te la conter, mais il serait plus simple de trouver le livre. Je n'ai pas eu l'occasion de le relire depuis longtemps je ne suis pas sûre de me souvenir de tout. Il y a une bibliothèque ou une librairie sur Inferni ?

Bon, ça l'étonnait fortement qu'elle puisse lire une histoire à Zeck quand sa vue s'avère être le seul moyen de lire. Si il y avait un livre en braille elle ne dirait pas non. Mais, encore une fois, ça l'étonnait fortement.

Elle sentit son menton se presser sous l'impulsion des doigts de Zeck. L'idée d'un baiser lui traversa vaguement l'esprit et son cœur s'arrêter ne serait-ce qu'une fraction de seconde pour battre à un rythme un peu plus fort. Non, ce n'est pas parce que les films montrent toujours des hommes qui attrape le menton de la demoiselle que forcément c'est le cas pour tout les Hommes ! Ses doigts passaient sur ses lèvres maintenant. Mais le fait qu'il lui expliquait le port d'un instrument de musique de son époque la rassurait un peu. Il n'allait tout de même pas faire ça alors qu'il parle de la guimbarde. Insensé ! Karolyn se recula légèrement lorsque Zeck lui eut lâché le menton. A son tour, Zeck s'amusait à imiter un instrument de musique ce qui arracha un rire à Klaw. Il est vrai qu'il était amusant de jouer avec les onomatopées et elle était d'autant plus reconnaissante que Zeck l'ait accompagné dans son délire.
Elle hocha la tête lorsqu'il constata que le fait de rire était agréable. Elle n'imaginait pas qu'il ne riait jamais, non. Mais depuis son premier jour elle n'avait pas eu le souvenir de l'avoir fait rire ainsi. Pour un deuxième jour c'est même un exploit pour elle.

Klaw lui demanda alors ses passe-temps ce pour lequel il s'empressa de répondre par le poker. Ah, le poker. Ce n'était sans doute pas une bonne idée d'évoquer ce genre d'hobbies car il réveilla chez la jeune femme le sombre souvenir de sa mort qu'elle s'était efforcée de refouler durant ces quelques jours. Celui de son père, un homme surendetté, avare, vendant sa boutique pour des parties de poker clandestin entre échange de stupéfiant et d'argent sale par le biais d'un jeu de carte à l'odeur du neuf.

-Tu jouais au poker… répéta-elle à sa suite.

Le souvenir brutal du cercle gelé contre sa tempe semblait revenir frapper sa chair, la brûlant sans feu. Le souffle de la mort et les ricanements de ses oppresseurs lui revint soudainement en mémoire. Elle posa ses mains sur ses tempes comme pour vérifier si la menace était toujours là. Elle ne discerna que la fraîcheur de ses doigts sur sa tempe. Elle déglutissait, prise de sueurs froides, elle se calma doucement. Il n'y avait plus aucun danger. Elle se leva brusquement, elle ne savait pas quoi faire d'autre si ce n'est de se retenir de crier ou de paniquer. Le cauchemar était fini, il fallait s'y faire. Pourtant elle sentait encore sur ses tempes le baiser brûlant du flingue. Zeck, comme elle semble le prévoir, lui demanderait sans doute si elle va bien. Ce qu'elle répliqua par un:

-Ce n'est rien. J'ai un début de migraine je pense. Il vaudrait mieux que je rentre.

Sa voix s'était presque nouée dans le fond de sa gorge, mais elle avait reprit le contrôle de ses cordes vocales d'un raclement de gorge.

700 mots +5 rubis/MP

A l'évocation du terme du poker, la jeune femme lui répéta la question. Et il hocha faiblement la tête en répondant d'un oui dans un simple murmure. Il voyait bien que son visage changea du tout au tout. Est-ce que le poker lui rappelait un souvenir douloureux? Possible mais Zeck vit peu à peu le visage de la jeune famme devenir pâle et son expression montrait un certain effroi. Il s'était redressé et tout sourire avait également disparut du visage du huckster. Il lui posa effectivement la question à savoir si eple se sentait bien. Mais lorsqu'elle se leva réprimant qu'elle allait rentrer Zeck se leva à son tour et préféra capituler.
"Je vais te racompagner dans ce cas..." il paya la note au serveur et ensuite il prit délicatement le bras de la jeune femme pour l'emmener hors du restaurant. Une fois dehors Zeck marchait lentement, prit d'un certain malaise par rapport à la conversation plus tôt. Parler de poker semblait lui éveiller de vilains souvenirs. Zeck parla sur un ton tout à fait calme par la suite.

"Peut-être qu'en parler te soulagera un peu, non?"

Si elle souhaitait en parler, il l'écouterait, sinon il n'insistera pas plus. Il sait parfaitement que les souvenirs d'un passé, et surtout celui qui a causé leur mort peut être très douloureux. Pour lui même, s'en rappeler est un affreux supplice. Il soupir et porta la main à son coeur chassant de son esprit cette pensée pour ne pas une fois de plus avoir mal. Puis il passa sa main dans ses cheveux. Finalement les moments de détente ne duraient pas éternellement.

"Je suis désolé d'avoir du éveillé un souvenir douloureux pour toi..."

Les jeux d'argent étaient redoutables à son époque, si un type se faisait surprendre de tricher il se faisait descendre, et parfois même s'il ne trichait pas. Il suffisait qu'il ait en face de lui un ripou avec une sale gueule et en plus qui soit mauvais perdant pour qu'on se fasse descendre pour un rien alors que t'avais joué franc jeu et que t'avais remporté une victoire en tout honnête citoyen. Bref, l'envie de faire du mal à autruit ne manquait pas. Et il appréciait passer ses journées au saloons pour essayer de faire un peu d'ordre quand ça dégénérait.

404 mots +5 rubis/MP

Karolyn acquiesca lorsque Zeck lui proposa de l'accompagner chez elle. Elle lui était reconnaissante pour sa compréhenssion. Remarque, il aurait été vache de la laisser rentrer tout seule sans repère. Dehors, l'air semblait s'être légèrement raffraichit, mais il ne faisait pas froid. Il faisait tout simplement moins chaud que tout à l'heure. Elle se sentait coupable d'avoir forcer la fin du repas _même s'il avait fini_ pour rentrer. Elle tenta de se justifier d'une voix neutre, légèrement monotone.

-Disons juste... Que c'est l'une des raisons pour laquelle je suis ici. Je n'ai pas envie d'en dire plus pour le moment. Mais, tu as raison. Au poker on joue sa vie... Ou celle des autres.

Elle pressa une nouvelle fois sa tempe droite, elle était intacte mais son esprit percevait comme la fonte de la chair pourrissante, l'odeur de fumée de plomb et de sang lui revint également à l'esprit. Elle grimaça. Il fallait qu'elle arrête de penser à cela.

Entendre Zeck s'exuser de lui avoir rappeler de méchant souvenir la fit réagir presque instantanément.

-Ce n'est rien, je t'assure ! Tu ne pouvais pas le savoir. Tu n'y es pour rien. C'est moi qui n'ai pas encore avalé la vérité.

Elle serra le bras de Zeck contre elle le regard dans le vague. Elle s'était pas mal rappelé de son père ces derniers temps, mais le souvenir de leur faiblesse face à la mort lui rappela qu'elle avait une certaine amertume pour lui. Il l'avait trahi en ne réagissant pas. Elle avait trahi tous les autres en attendant la mort. Elle prit une grande inspiration, se forçant à croire qu'il ne lui arriverait plus rien sur Inferni, du moins elle osait le prétendre. Elle redressa la tête légèrement, il fallait qu'elle se calme et qu'elle rattrape sa gaffe une fois de plus.

-Et sinon...

Elle se creusa la tête pour trouver un nouveau sujet de conversation, n'importe quoi.

-J'ai beaucoup apprécier le repas, et par la même le partage avec toi.

Elle voulait sourire mais il disparu trop rapidement pour être perçu.

369 mots +5 rubis/MP

Zeck ne dit rien, ne voulant pas non plus la brusquer, il comprenait qu'évoquer un passé douloureux n'était vraiment pas simple à raconter à tout va. D'autant plus une raison pour laquelle elle était là. Il acquiesça lorsqu'elle lui dit qu'au Poker on jouait souvent sa vie ou celle des autres. En soit c'était un peu vrai, Zeck jouait aux cartes pour utiliser ses sorts en gagnant contre un manitou, mais s'il perdait il lui arrivait d'avoir un contrecoup plus ou moins important. Et ce jour là… Le fait de se rappeler le fit froncer les sourcils. Il ne préférait encore moins en parler qu'y penser. Puis Klaw essaya de changer de sujet, pour essayer refaire remonter l'ambiance qui était passé au point mort, archi mort de chez mort d'ailleurs. Il sentait la demoiselle resserrer son bras et il avait envie de la prendre dans ses bras pour la consoler un peu plus. Ce qu'il finit par faire en s'arrêtant d'un coup et en se dégageant le bras de l'étreinte de la demoiselle. Doucement, il se tourna vers elle et il passa ses bras autour de ses épaules et les resserra pour une étreinte tout ce qu'il y a de plus consolant. Tout ce qu'il pouvait lui transmettre en douceur et réconfort, il le faisait. Sans aucune mauvaise pensée. Juste un simple câlin qui parfois pouvait faire l'effet d'un remontant. Parfois c'était ce qu'il y avait de mieux. Et il se souvient que Yukia avait fait pareil en apprenant la cause de sa mort. Ca avait eut pour effet de lui redonner un coup de boost sur son moral et ça lui avait fait le plus grand bien. Passé cette étreinte tout ce qu'il y avait de plus banal, Zeck se recula, non sans une certaine réticence.

Puis il reprit le bras de la demoiselle avec le sien. Il esquissa un fin sourire à l'attention de Klaw et il finit par reprendre le cours de la conversation.

"Moi aussi j'ai beaucoup apprécié cet échange, et le repas était un délice. Mais la nuit n'est pas terminée, on peu encore passer un peu de temps ensemble si tu le souhaites."

Sinon il comprendrait qu'elle soit fatiguée et qu'elle veuille aller se coucher fissa plutôt que de rester à papoter toute la nuit de choses et d'autres.

413 mots +5 rubis/MP

Zeck s'était arrêté et avait dégager doucement son bras contre le sien. Karolyn ne comprenait pas, il y eut une seconde ou deux de séparation avant qu'il ne l'attrape par les épaules pour la serrer contre lui, sa tête contre son épaule, elle humait une légère odeur de cigarette et de châleur. Elle leva la tête vers lui, ses yeux bleu pâle plein d'incompréhension.

-Zeck... Etouffa-t-elle entre ses lèvres alors qu'il la relacha et lui reprit le bras pour la guider.

-Si tu n'y vois pas d'inconvéniant, tu peux finir la soirée chez moi.

Mon dieu, ça ressemblait à cette vielle invitation de film à l'eau de rose où la femme propose un dernier verre chez elle. Elle soupira à cette pensée. Il ne se passera rien du tout de toute façon alors pourquoi se monter la tête avec ce genre de scénario bidon ? Elle tenta de se justifier de sa dernière réplique.

-Je veux dire, pour discuter ou... Discuter.

Elle n'avait pas l'habitude d'inviter des gens chez elle et le peu qu'elle pouvait lui proposé malheureusement était de parler. A moins qu'elle n'ait un jeu planqué dans son logement sans qu'elle ne le sache mais ça l'etonnait.

Ils arrivèrent devant la porte du logement de Klaw sans doute car ils s'étaient arrêtés. Elle récupéra la clé de son logement sous le paillasson et tatonna pour trouver la serrure. Ouvrir la porte était un véritable défi pour elle par moment, elle passa son index sur la serrure et passa à sa suite la clé dans l'endroit où semblait se trouver le trou de la serrure, une fois inséré, elle tourna une fois du mauvais sens et tourna deux fois du bon côté deux "click" confirmait que la porte était dorénavant ouverte. Klaw appuya sur la poignée pour accéder enfin à l'intérieur du logement.

-Nous y voilà.

Elle s'approcha du crochet sur le mur pour y accroché ses clés et en passant rapidement ses doigts sur le rebord de la porte elle s'arrêta pour demander à Zeck avec une point d'inquiétude dans la voix.

-Zeck... Te souviens-tu si j'ai emmené ton bâton avec moi au restaurant... ?

Elle espérait que non.

385 mots +5 rubis/MP

La suite ici

» Petite sortie dans les magasins (PV Zeck )
» Through the looking-glass (Pv: Zeck/Lyu)
» The show must go on. [PV: Zeck/ /!\ -16]
» Bienvenue chez toi ~ (PV Zeck)
» [event] Souffrance et rencontre suite [pv Zeck et Taki]